Bonjour à tous les romantiques dans la salle!
Aujourd’hui j’avais très envie de vous parler d’un film qui résonne toujours dans mon cœur comme étant l’un des to-go-to quand j’ai un petit coup de mou: Pride and Prejudice.
Bien qu’il y ait eu plusieurs adaptations ciné et télé toutes plus géniales les unes que les autres, j’ai une mini préférence pour celle-ci, et si vous voulez en connaitre la raison, il suffit de cliquer!
Mais attention, je spoile!
Dans la famille Bennett, il y a le père solitaire, la mère matchmaker, et les cinq filles: Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia. Le destin de cette famille du Hertfordshire va changer, cependant, le jour où un jeune et beau parti s’installe dans le comté: Mr Bingley…
Jane Austen est incontestablement l’une des auteures les plus lues encore aujourd’hui, avec des romans sur des filles fortes têtes et fortes tout court, et leurs amours souvent tourmentées.
Je me souviens précisément être tombée amoureuse de ses travaux lorsque je n’avais que neuf ans, quand ma chère maman m’a fait regarder une certaine mini-série dans laquelle Colin Firth prenait un bain dans un étang. XD Puis, un peu plus tard, je me suis intéressée à la lecture, et ai lu tous les romans de Miss Austen (à part Northanger Abbey). Il ne me reste plus qu’à le refaire mais en anglais, et je serai dans le bon.
En tant que bonne fanatique de ces romans romantiques mais pas nunuches, je regarde donc toutes les adaptations qui passent, qu’il y ait un acteur que j’aime dedans; que ce soit une parodie; ou qu’il y ait des zombies…
En 2005, un réalisateur nommé Joe Wright, qui par la suite ne fera que me faire chialer, m’offre donc Pride and Prejudice sur un plateau, avec force casting de ouf, personnages choupi trognon, et LE SEUL Darcy duquel je pourrais tomber amoureuse. Oui, car dans tout le reste (sorry Colin), je le déteste cordialement. Sale type. XD
Joe Wright, sans surprise, a donc réalisé ce film comme il aurait mis en scène une pièce de théâtre: souvent, les personnages gravitent autour les uns des autres, on s’arrête sur une phrase ou deux, et puis on continue. Je vous donne pour exemple le bal à Netherfield Park, durant lequel il y a un sublime plan où Lizzie et Charlotte traversent le bal et remarquent plusieurs choses sur leur chemin.
J’adore ce genre de style. J’adore le théâtre, aussi, donc ça aide, je suppose.
La grande force de ce P&P en particulier, aussi, c’est indéniablement les personnages principaux. Si Jane, malheureusement, est celle qui me parait la plus insipide du lot (et c’est bien dommage), tous les autres ont leur moment, et on cerne très bien qui ils sont presque au premier regard. Bingley et son regard de chiot perdu (faites-lui un câlin bon sang!); Caroline la calculatrice; Lydia la petite effrontée; Kitty la suiveuse; et bien sûr, Darcy le coffre-fort et Lizzie la demoiselle qui refuse qu’on lui marche sur les pieds.
Coffre-fort? Oui, j’ai choisi ce mot exprès. Il faut bien dire que Fitzwilliam Darcy, sale con de son état, est aussi stoïque qu’une statue grecque, au départ. Impassible, aux yeux froids et distants…qui au fur et à mesure, se réchauffent au contact d’Elizabeth. Et à la fin, ben, ces yeux-là, ils te feraient fondre la calotte glaciaire.
Je vous donne donc la raison pour laquelle je préfère cette adaptation-ci: un Darcy aux yeux qui parlent. Il peut rester silencieux autant qu’il veut, ses yeux parlent pour lui. Et bordel, qu’est-ce que c’est canon… XD
Allez, parlons casting, il y en a un sacré nombre…
Elizabeth Bennett aura donc ici les traits de ma chérie Keira Knightley, qui avec sa beauté particulière et cette étincelle dans le regard, arrivera à éclipser pendant longtemps les autres Lizzie Bennett qui se promènent par ici.
Darcy a lui les traits et surtout les yeux qui parlent de Matthew Macfadyen, que je ne connaissais pas avant et que je suis désormais raaaaaavie de retrouver dès qu’il montre sa trombinette (dans Ripper Street et Pillars of the Earth entre autres).
Chez les Bennett, on trouve aussi le grand Donald Sutherland; Brenda Blethyn; la sublime Rosamund Pike; Talulah Riley (vue plus tard dans The boat that rocked par exemple); Carey Mulligan qui ne s’était pas encore fait remarquer à Hollywood dans Gatsby et Drive; et Jena Malone, vue par la suite dans Sucker Punch entre autres.
Charles Bingley, le chiot tout minouche, est incarné par Simon Woods, bizarrement l’ex de Rosamund (et ils allaient tellement bien ensemble… XD ), que je retrouverai par la suite complètement par hasard dans Penelope et Rome (et Octave n’a strictement RIEN à voir avec Bingley. :O ). Sa sœur, la connasse Caroline, est elle interprétée par Kelly Reilly, vue par après dans L’auberge espagnole et ses suites, et récemment Britannia.
Autour de ce beau monde gravitent Tom Hollander, parfait Mister Collins avant d’être un parfait Cutler Beckett dans Pirates of the Caribbean (j’adore ce type); Dame Judi Dench et une perruque affreuse en Catherine de Bourgh; ou encore le beau Rupert Friend en Captain Wickham.
En bref, Pride and Prejudice est un film intemporel, au même titre que la série qui lui fera encore et toujours de l’ombre, dans lequel Darcy parle avec ses yeux, et dans lequel la musique est tellement canon qu’elle me sert encore souvent de réveil matin…
Note: 8,5/10 (scénario: 9/10 – jeu: 9/10 – BO: 8/10 – adaptation: 8/10)