Manu Macron nous avait fait exploser de rire (du moins, au Québec) et pétant plus haut que le trou face à un jeune garçon qui n'avait commis comme crime, que de l'appeler "Manu", ce qui lui avait valu une leçon de morale du Manu en question, parfaitement ridicule dans son costume de dignitaire humilié.
Ce jeune garçon n'avait pas dit "petit con", il avait contracté ton prénom, Manu.Un Frédéric deviendra un Fred. Une Patricia, une Pat. Une Sophie ou une Sonia, une So. Une Jean-François, un "Dji-Effe" ou un Jeff. Et ainsi de suite. C'est de la familiarité. C'est pas inconvenant du tout. Ça rapproche du peuple. Ça aurait dû être accueilli dans la soie. Avec humour et légèreté. Mais non, fatigue mentale aidant, Manu a cédé à l'orgueil mal placé. Il a sermonné.
"Tu m'appelles le président de la république ou Monsieur" avait-il alors dit, le traitant d'imbécile ce faisant, probablement simplement parce que l'ado avait le cheveu long et l'oeil coquin. Manu en rajoute et lui suggère de se trouver du boulot et de se nourrir soi-même, ce qui nettement hors de son mandat. "Ta gueule, Manu" était de circonstances, mais le garçon avait baissé son panache. Manu dérive ensuite dans une diahrée toujours inadéquate où "brillant futur" et "idéal de demain" se croisent dans l'algorythmie louche de son cerveau. T'as .été ce marmot, Manu.
Fatigué, je le répète, ça ne pouvait pas être autrement. Ça nous avait fait beaucoup rire. Cette envie d'être placée sur la marche la plus haute face à un garçon de 15 ans, trahissait un égarement dans le choix des batailles du jour.
Depuis, pour nous, c'est Manu pour toujours. Jamais plus Emmanuel.
La semaine dernière a été lourde en événements.
Au Québec, nouvelle investiture de nouveau gouvernement.
Un mystère et trois morts à Yamachiche.
En Turquie, nouvelle imposture de gouvernement meurtrier (qui n'est pas dans ce cas précis, la Turquie).
Au Canada, arrivée du libre accès légal du Cannabis et de ses produits dérivés.
Et en France, du côté d'un Jean-Luc Melanchon, mentalement fort fatigué lui aussi, de l'excès d'ego.
Un moment d'une grossièreté humiliante formidable.
Nicolas Sarkozy, Marine le Pen, même Bernie Sanders, Hillary Clinton et Marc Demers, à une plus petite échelle, en Amérique ont dû faire face aux accusations auxquelles la troupe à Melanchon faisait face. Création d'emplois fictifs et gestion douteuse des comptes de campagne.
Sarko, Marine, Bernie, Hillary et Demers ont tous collaboré avec les enquêteurs. On a rien trouvé chez Hillary parce que Donald dit trop n'importe quoi dans n'importe quel sens. Mais Demers,Sarko, Sanders et Le Pen ont tous été punis et mis à l'amende. Dans le cas de Sarkozy, il a aussi été condamné à 5 ans d'inéligibilité. Et on enquête encore sur des liens douteux Lybiens.
Si vous relisez la définition du mot République, plus haut., tiré d'un dictionnaire Français (de France), vous comprendrez vite que le "moi" n'est pas de circonstances. Mais pas du tout. Son théâtral et vocal "La République, c'est moooooooi!" a provoqué des tonnerres de rire par ici. En France aussi j'espère. La République c'est pas toi, c'est eux. Descend du cheval, cavalier.
Quelqu'un qui pousse du bedon en disant "ne me poussez surtout pas" joue toujours au plus con. Et gagne le titre. Quelqu'un qui crie à quelqu'un qui parle, descends plus bas encore.
De toute évidence, cette équipe peine à collaborer à l'enquête et une invasion des bureaux était maintenant nécessaire. Les policiers paraissent nettement mieux, à faire leur travail (contrairement à ce que croit Jean-Luc), dans la video qui a circulé toute la semaine.
Quand l'émotion prend le dessus, ça devient grotesque. Ça m'a étrangement fait penser à New York-Philadelphie en janvier 1979. Et Boston-New York fans la mème année.
Grand guignolesque.
Le lendemain, ou le même jour, Melanchon a manqué de jugement profondément en se moquant de l'accent d'une journaliste et en la traitant, à mots couverts, de peu intelligente et ne parlant pas français.
Une fois encore, un politicien tentant de se placer au-dessus de la mêlée en rabaissant quelqu'un d'autre, assez inutilement d'ailleurs.
On réagit tous différemment au stress. Melanchon a été mocheton.
Melanchon, si il avait été plongeur, a fait de gros "flat" cette semaine.
On a bien rigolé de ces tentatives de hauteurs, qui était en fait de grandes petitesses.
La république c'est le peuple.
Surtout pas les gros ego gonflé à l'hélium.
Allez zou! du coup, tu cales.