C'est étrange. Il ne fait pas bon être un penseur français en France. Avant guerre et jusqu'aux années 60, nos intellectuels ont admirés les penseurs allemands, puis cela a été le tour des anglo-saxons. La pensée française a été enterrée. Il en est de même en musique : Bach, Mozart, Beethoven, voire Wagner, ont écrasé notre production locale. Maintenant, c'est M.Macron qui veut importer chez nous un "libéralisme" conçu ailleurs, où il n'est plus persona grata.
En 40, on a appelé les Américains au secours, en 18, idem. Et ce sont les troupes du Tsa, qui sont venues "libérer" la France de Napoléon. Sachant, qu'auparavant, une partie de la noblesse avait pactisé avec l'étranger (et que Louis XVI l'avait appelée au secours).
Y a-t-il quelque chose de culturel là dedans ? Notre éducation nous prive de créativité et nous rend impuissants ? Une tactique de gouvernement de notre élite, héritée du temps ou la religion était l'opium du peuple ?...
(J'entendais Hubert Védrine s'inquiéter de l'acte de repentance que M.Macron avait fait à l'endroit de l'Algérie. Il observait que la France "rasait les murs", alors que la Chine explose de contentement de soi.)