FRANCOFOLIES. À J-2, le montage des tribunes et de la scène est quasi achevé. Les organisateurs scrutent désormais le ciel et les prévisions météorologiques
La pluie ne lui fait pas peur mais le vent est sa bête noire. Depuis quelques jours, Frédéric Charpail, directeur général des Francofolies , navigue sur tous les meilleurs sites mondiaux de météo et de voile. Traquant les dépressions jusqu’aux États-Unis, histoire de deviner quelle météo se prépare dans le ciel rochelais. Les nuages gris qui s’amoncellent au-dessus de sa tête depuis quelques jours ne lui disent rien de bon. « C’est moyen. Je ne suis pas très optimiste.
Le souci, c’est qu’on est entre deux systèmes dépressionnaires. Il suffit que l’anticyclone se déplace de 2 ou 3° pour tout faire basculer », commentait-il hier. Yannick Noah qui avait communié avec les cieux l’an passé lors d’une soirée mémorable dans l’histoire des Francos a démontré que tout était possible sous la pluie. Mais le vent (à partir de 60km / heure) reste l’ennemi n°1 des organisateurs, pour des raisons de sécurité. Rongé d’inquiétudes, Fred Charpail, qui fut aussi skipper, n’en reste pas moins philosophe. « Heureusement que dans notre société, il y a des choses qui nous échappent encore et qu’on ne peut pas contrôler », assure-t-il.
12 132 places. La météo n’est pas la seule préoccupation du moment pour les organisateurs. Ça fourmille du côté de La Coursive, de la place du Commandant-de-la-Motte-Rouge, mais bien sûr aussi du côté du parking Saint-Jean-d’Acre qui accueillera une scène encore mieux aménagée et des tribunes qui offriront encore plus de places. Depuis lundi dernier, près de 200 techniciens assurent le montage des 12 132 places que compte au total la place Saint-Jean-d’Acre.
Parmi les nouveautés, des loges privées situées juste à côté de la scène. Loués à des entreprises, les chapiteaux installés au sommet de plates-formes et équipés de petits réfrigérateurs pourront accueillir jusqu’à une trentaine de VIP (very important person). Des VIP qui pourront profiter du spectacle tout en buvant une coupe de champagne.
Article de Agnès Lanoëlle