Une Bd qui fait sourire, qui met la larme à l’oeil, qui fait rire, et pleurer.
D’abord, j’ai adoré le début parce que pour une fois, le personnage principal est une bibliothécaire. Bon d’accord, elle ne va pas le rester et l’image n’est pas tellement valorisante, mais quand même. Déjà dans un précédent roman Sophie Henrionnet mettait en scène une bibliothécaire et malgré quelques petits points pas trop précis sur le métier, ça m’avait fait chaud au coeur. De toute façon, je pardonne tout à Sophie Henrionnet parce que je suis une fan absolue. Personne ne m’a jamais fait autant pouffé de rire ! Merci.
Je la découvre aujourd’hui sous un jour nouveau puisque Et puis Colette est une BD dans un registre plus dramatique.
Colette vient de perdre sa maman et notre héroïne Anouk (anti-héroïne puisque rien ne lui réussit) sa soeur. Les deux soeurs, s’étaient perdues de vue. Choquée par le décès de sa soeur Anouk l’est encore plus lorsqu’elle apprend que celle-ci lui confie la garde de sa fille Colette 7 ans.
Anouk est une bibliothécaire de 30 ans qui vit en région parisienne et qui passe son temps le nez dans ses bouquins. Elle conseille les clients chez son libraire préféré, sa passion pour les livres est sans limite. L’annonce du décès de sa soeur et l’arrivée dans sa vie de Colette vont bouleverser son existence. Notre jeune femme qui a tendance à se laisser aller, va devoir prendre sa vie en main et se mettre un bon coup de pied aux fesses. Colette est une petite fille très mature pour son âge, mais malicieuse comme une enfant de 7 ans. Une petite fille qui a perdu sa maman à laquelle on ne peut que s’attacher.
J’aime beaucoup les dessins de Mathou qui me font beaucoup rire également. Je trouve cette BD très réussie. (et c’est un immense compliment quand on connaît mon rapport très compliqué à la BD)