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A titre d'exemple, dans un contexte de compétition internationale, où les grandes universités mondiales s'arrachent les stars académiques, l'ENA n'emploie que deux professeurs (éducation physique et français langue étrangère) et les enseignements sont assurés par une myriade de vacataires. Par ailleurs, le cursus n'est pas sanctionné par un diplôme. Les seuls diplômes que décerne l'ENA viennent ponctuer les formations courtes à destination des fonctionnaires étrangers et ceux-ci ne sont reconnus ni au plan national ni au plan international. SI l'ENA n'évolue pas, elle est condamnée à rester une spécificité, certes de très haut niveau, propre à l'administration française. Dans ce cadre, le citoyen lambda peut légitimement se demander si la subvention annuelle de 31,1 M€ accordée par l'état est justifiée (soit une moyenne de 133.000€ par élève en additionnant élèves français et étrangers).
A propos de l'auteur : Michel Noiry est CEO d'Origa Consulting.