– visites dans les centres de détention administrative des migrants ;
– rétablissement des liens familiaux ;
– élucider le sort des personnes disparues et apporter un soutien à leurs familles ;
– expertise pour une gestion adéquate et digne des restes humains et soutien des services médico-légaux.
Khady, âgée de 32 ans, la femme d’un migrant porté disparu, est bénéficiaire d’un projet d’appui psychosocial mis en place par le CICR et la Croix-Rouge sénégalaise.
A cela s’ajoute la diplomatie humanitaire développées par le CICR qu’illustrent par exemple les recommandations faites aux Etats qui se sont engagés, à travers le pacte sur les migrations, à :
– prévenir les risques de décès et de disparition des migrants, élucider le sort des personnes disparues et alléger les souffrances de leurs familles. Bon nombre des mesures pratiques avancées pour renforcer la coopération internationale et des références aux obligations juridiques internationales ont directement été inspirées par les suggestions et les documents d’orientation du CICR ;
– recourir à la détention des migrants en dernier ressort seulement et s’employer à mettre fin à la détention d’enfants en raison de leur statut migratoire ou de celui de leurs parents ;
– offrir aux migrants toutes les garanties d’une procédure équitable, en faisant respecter l’interdiction des expulsions collectives ainsi que l’interdiction de renvoyer des migrants vers des lieux où ils encourent un risque réel et prévisible de mort, de torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants, ou encore d’autres préjudices irrémédiables, conformément à leurs obligations au regard du droit international des droits de l’homme, y compris le principe de non-refoulement.