C’est un film sur le corps avant tout, sur l’obligation de tracer sa vie à l’adolescence alors que l’on est cloué à son reflet dans le miroir... -comme à l’enfance ? -non, différemment, car on n’a pas confiance en soi et l’on doit faire comme si on était déjà adulte. On entend toutes les recommandations, tous les encouragements, par d’autres les exhortations à être comme-ci, comme-ça à travailler pour son avenir : c’est le moment unique déterminant, l’entrée dans les meilleures écoles, échapper à tellement de rêves prédécoupés par les parents ou les réaliser ! Quant à l’amour, la sexualité, comment ça se fait, que vous n’avez pas encore passé le cap ! -mais quel cap ? vous ne comprenez pas que c’est un peu comme si on s’embarquait pour poser ses premiers pas sur la Lune, y laisser des traces, c’est immense, infranchissable.... -mais non, cela peut se faire là, en sortant dans la rue... -ah bon ! alors que je ne sais pas qui je suis, je suis trop... pas assez... pas encore.... oui, mes sœurs, mes frère, mes meilleurs amis ? en ai-je, sont déjà passés par là... par où? s'il y a deux genres, il n’y a pas deux corps, deux êtres qui se ressemblent et je ne ressemble à rien, je ne ressens plus rien dans ce vide, j’ai le vertige et je m’en veux quoique je fasse d’y penser « trop » ou de faire comme si rien de tout cela n’était suspendu au dessus de moi, comme les queues... des peluches sur les manèges ou les compliments du jury : « y en aura pas pour tout le monde ! » parlez-moi d’autre chose .....Oui tiens d’un film à allez voir plutôt ? ça me changera l’atmosphère, car à vous entendre, vous avez déjà tout vu et ce n’est pas très original, ou c’est opportuniste... ce n'est pas du cinéma d'auteur, quoi qu’est-ce ? Un film sur un trans adolescent qui veut devenir ballerine... oui, non et si j’aime je n’ai pas l’intention de le dire car je vais me faire conspuer, je ne le confierais qu’à mon petit frère, ah non il est trop petit, mais non ! j’en ai pas ! alors...à mes chats, que ferais-je sans eux... quand elle se pose, Gaufrette, Cookie, sur mon ventre pour ronronner et dormir comme si il n’y avait pas de meilleur endroit au monde, alors je re-vis car sinon ? je n’ai pas faim, qu’un peu soif et encore...ah tiens si j’essayais de vider le frigo, de boire de l’alcool, ils seraient contents !? C’est ça quitte à ce que je sois énorme ou malade !? Et qu’enfin « ils » se rendent compte !!!
Sur FB: GirlUn film héroïque, le jeune acteur de 15 ans a une dimension un peu à la David Bowie, plus on le voit plus on le trouve beau ; son corps, tout son corps à l’adolescence est un foyer de questions, de désirs contenus, de torture aussi... L’absence de la mère, l’hyper présence du père, l’acteur père est aussi, incroyable. En sortant du film, après la manif pour le climat, je me suis dit dans 4 ans je déménage à Bruxelles. Un film qui pose des questions comme trop d’accompagnement retarde, empêche de vivre, « arrache le cœur ». Dans ce film, il y a aussi l’ouverture à tous les Possibles dans une seule vie, c’est ça la liberté, l’ouverture à toutes les fictions : comment rencontrer son voisin d’immeuble ? À l’origine de ce film l’auteur voulait faire un documentaire, mais la personne voulait bien raconter son histoire mais refusait d’être filmée... Eh bien cette pudeur cette délicatesse on la ressent dans le film...Commentaires Le mien...Il y a une scène où le petit frère fait une colère, refuse de s’habiller comme chaque matin avec sa grande sœur ; il l’appelle autrement que par son prénom : Lara, comment l’appelle t’il, pour qu’elle lui réponde : "ne m’appelle plus comme ça !?" Je n’ai pas compris entendu.... c’est le seul moment.... Pierre Kandel : au secours... je suis à la recherche de ton soucis d’exactitude Pierre, quel film ai-je vraiment vu, entendu, vécu !?réponse immédiate de Pierre Il l'appelle Victor.Ma re-réponse ! etc, échange... -Tu as aimé le film j’ai regardé tu ne l’as pas encore commenté ?-Oui, j'ai aimé. J'en parlerai bientôt.J'ai lu quelque part que c'était Victor (le prénom de l'acteur en fait), mais je ne suis pas sûr en fait. Je n'ai pas bien entendu moi non plus.-Je voulais être sûre que c’était son prénom au masculin que j’imaginais être celui du personnage, avant de devenir Lara et non pas : Maman !C’est bien mieux qu’on n’entende pas, quelquefois quand on est pris dans le déroulement d’un film on a l’impression que trop de précisions, nous en ferait sortir... trop de realitéhttps://www.telerama.fr/cinema/films/girl,n5603295.php
À propos de la GPA, j'ai regardé le film là documentaire, très bien filmé, car les questions restent en suspends celles auxquelles on s'attendait et auxquelles on ne s'attendait pas : ne sont ce pas toujours les riches qui explorent les premiers les chemins de la liberté ? voyage, droit de disposer de son corps : Deux hommes et un couffin, de Smaïn Belhadj, dont cette photo est le reflet ; le lien Vimeo est au bas de l'article écrit sur ce sujet par Olivier Steiner en réponse aux déclarations d'Éliette Abécassis, dans la revue littéraire, philosophique Diacritik
https://diacritik.com/2018/10/15/chere-eliette-abecassis/?fbclid=IwAR1G8G1cHUMfXf4Oe4-7qVYExFvb5Y9YAg9YGtKz3A4rZZa_eGmY5eqaCts
J’ai lu et regardé le film avec cette mère porteuse Veronika d’Oregon qui dit, nous on est très hippies ici...