Dans le cadre du Plan National Santé Environnement, l’INPES a réalisé le premier Baromètre santé environnement qui a pour objectif de determiner les attitudes, opinions et comportements des Français de 18 à 75 ans face à la perception des risques environnementaux.
Résumé des résultats du Baromètre santé environnement :
Les Français s’estiment bien informés mais pas sur tous les sujets
- Sept personnes interrogées sur dix s’estiment plutôt bien informées des risques sur la santé de la qualité de l’eau du robinet (71,3 %), de la pollution de l’air extérieur (69,5 %).
- Plus de six enquêtés sur dix déclarent être plutôt bien informés des risques liés au bruit (66,1 %), au monoxyde de carbone (65,1 %) et à l’usage des téléphones portables (60,7 %).
- Ils se sentent moins informé concernant les risques liés à la légionellose (57,5 %), de ceux liés aux peintures au plomb (54,7 %), des conséquences de la pollution de l’air intérieur (48,3 %) ou de la pollution des sols (44,4 %).
- 61,9 % des personnes n’ont jamais entendu parler du Radon.
Plus de 7 Français sur dix perçoivent des risques élevés pour la santé
Pour 67,7 %, l’amiante est considéré comme un des risques environnementaux les plus dangereux pour la santé. Viennent ensuite le monoxyde de carbone, les peintures au plomb et l’exposition solaire. La gravité des risques liés à la pollution des sols, aux légionelles, à l’utilisation des produits ménagers, de bricolage et de jardinage ou au bruit est quant à elle partagée par sept enquêtés sur dix.
Plus de quatre personnes sur dix estiment courir un risque plutôt élevé de développer un cancer du fait de leur environnement. De même, un tiers évoque la probabilité de développer des troubles anxieux, du stress ou des troubles du sommeil.
Des risques perçus différemment selon la profession, le sexe ou le lieu d’habitation
D’une manière générale, ce sont les ouvriers qui manifestent plus de craintes de contracter des maladies liées à l’environnement (50,3 % à craignent de courir un risque de cancer). Les femmes pensent davantage que les hommes courir des risques élevés de troubles tels que l’anxiété, le stress et les troubles du sommeil (37,8 % contre 32,7 % chez les hommes). Les hommes sont proportionnellement plus nombreux à percevoir des risques de développer des maladies cardiaques (33,2 % par rapport à 27,6 % chez les femmes), des maladies professionnelles (24,8 % par rapport à 15,8 % chez les femmes) et des maladies liées à l’amiante (15,1 % par rapport à 10,4 % chez les femmes). La crainte de contracter des allergies ou des maladies respiratoires liées à l’environnement est plus fréquente dans les agglomérations, et notamment en région parisienne (39,4 % par rapport à 31 % dans le reste de la population).
Source : http://www.inpes.sante.fr/30000/actus2008/014.htm
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