Il savait le rocher qui déchire et l’œil de la murène,
le chiffre acidulé des langues mortes vives
à l’horizon de blanc brouillé,
quand plus rien ne bouge plus soudain qu’au ralenti
dans un univers d’étain défroissé,
au-delà de toute lucidité
puis falaise virant cendres
dans la mer brusquement éteinte
Il savait
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Robert Davreu (1944–2013) – Moments perdus (Corti, 2007)