Était-il nécessaire de faire ce film ? Probablement oui, mais ça dépend de qui va le regarder : les xénophobes qui sont convaincus de leur propre raisonnement ne changeront pas leur point de vue; mais il y a quand même ce regard qu’on peut leur adresser, qu’adresse le jeune Viljar Hanssen à Breivik, lui disant :
pauvre bougre, tu n’as pas gagné, ta haine ne nous a pas vaincus.