"Je préfère avoir tort avec Sartre que raison avec Aron", disait-on. Curieux quand on y réfléchit bien.
Dans un certain sens, ils se ressemblaient. Deux normaliens ascendant philosophie, de la même promotion (autrement dit l'Olympe de l'esprit). Puis deux majors de l'agrégation. (Sartre est recalé à son premier passage.) Mais ça s'arrête là.
Si l'on en croit Michel Onfray, Sartre n'a pas eu une conduite irréprochable pendant la guerre. Et, ensuite, il a défendu l'Union soviétique. Raymond Aron, lui, est parti en Angleterre, avec le Général de Gaulle, puis il a pourfendu, toujours seul contre tous, l'URSS.
Grande leçon d'humilité ? La politesse du héros, c'est d'être agréable ?