Derrière ce titre aguicheur aux allures complotistes, se cache une enquête rigoureuse sur l'utilisation des données personnelles en politique.
Cette utilisation remet en cause la transparence de la vie démocratique par le recours au dark post pour manipuler un petit nombre de Grands Electeurs indécis dans trois états des USA (Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie) afin de faire basculer l'élection compromise de Donald Trump en 2016, en sa faveur.
La capture de 80 millions de profils Facebook à l'insu des utilisateurs, de leurs Amis et de la firme elle-même, a permis d'élaborer des profils types par la méthode de la psychométrie, qui permet d'identifier les centres d'intérêt mais aussi les individus ciblés identifiés "faibles", employée par la société britannique Cambridge Analytica. Et partant, de cibler les destinataires des messages pour les "influencer" dans la campagne électorale. Ces messages de durée éphémère, ont été conservés sur les serveurs de Facebook qui refuse de les porter à la connaissance du public.
Cette méthode a parfaitement atteint son objectif puisque, avec les 77 000 voix des Grands Electeurs des trois états, Trump a pu être élu alors qu'il était perdant en nombre de voix d'électeurs dans les urnes.
L'équipe qui a conduit cette manipulation technologique était dirigée par Robert Mercer, génie de l'informatique, milliardaire et principal actionnaire de Cambridge Analytica. Après l'installation de Donald Trump à la Maison Blanche, les membres de cette équipe qui ont animé la campagne électorale et conduit son candidat à la victoire, ont été intégrés à celle du nouveau président. La fille de Robert Mercer et Steve Bannon (congédié depuis) en font partie.
Il est intéressant de noter que le même Steve Bannon a été l’un des principaux conseillers le candidat conservateur du Brésil, Jaïr Bolsonaro actuellement largement en tête de la compétition à la présidence du pays.
Derrière ce titre aguicheur aux allures complotistes, se cache une enquête rigoureuse sur l'utilisation des données personnelles en politique.
Cette utilisation remet en cause la transparence de la vie démocratique par le recours au dark post pour manipuler un petit nombre de Grands Electeurs indécis dans trois états des USA (Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie) afin de faire basculer l'élection compromise de Donald Trump en 2016, en sa faveur.
La capture de 80 millions de profils Facebook à l'insu des utilisateurs, de leurs Amis et de la firme elle-même, a permis d'élaborer des profils types par la méthode de la psychométrie, qui permet d'identifier les centres d'intérêt mais aussi les individus ciblés identifiés "faibles", employée par la société britannique Cambridge Analytica. Et partant, de cibler les destinataires des messages pour les "influencer" dans la campagne électorale. Ces messages de durée éphémère, ont été conservés sur les serveurs de Facebook qui refuse de les porter à la connaissance du public.
Cette méthode a parfaitement atteint son objectif puisque, avec les 77 000 voix des Grands Electeurs des trois états, Trump a pu être élu alors qu'il était perdant en nombre de voix d'électeurs dans les urnes.
L'équipe qui a conduit cette manipulation technologique était dirigée par Robert Mercer, génie de l'informatique, milliardaire et principal actionnaire de Cambridge Analytica. Après l'installation de Donald Trump à la Maison Blanche, les membres de cette équipe qui ont animé la campagne électorale et conduit son candidat à la victoire, ont été intégrés à celle du nouveau président. La fille de Robert Mercer et Steve Bannon (congédié depuis) en font partie.
Il est intéressant de noter que le même Steve Bannon a été l’un des principaux conseillers le candidat conservateur du Brésil, Jaïr Bolsonaro actuellement largement en tête de la compétition à la présidence du pays.