Nous sommes le 11 octobre 2018. Il est 21h30 et je viens de déguster, dehors, des châtaignes cuites à la poêle. Un délice. Mais un désastre ! Les châtaignes grillées, normalement, ça se déguste pour se réchauffer les doigts, ou à côté d’un feu. Là, je suis dehors, comme en plein été. C’est bien agréable, bien sûr. Mais qu’en sera-t-il demain ? Enfin, je veux dire après-demain…
Il n’y a que M. Trump pour nier encore qu’il y a un dérèglement climatique, même s’il doit se rendre demain en Floride constater les dégâts de l’ouragan Michael. C’est bien sûr très malheureux, mais ce n’est que le destin… Trump, au moins, avoue qu’il ne croit pas que cet ouragan soit lié d’une quelconque manière à l’action de l’homme. D’autres dirigeants sont plus nuancés, mais ils ne font rien.
Le récent rapport du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est pourtant sans appel : si nous ne faisons rien, nous courons à notre perte.
Et nous ne faisons rien. Ou pas grand chose.
En attendant, je mange mes châtaignes d’aujourd’hui, sur la terrasse. Elles sont meilleures que celles d’antan. Mais leur goût délicieux me laisse comme une amertume insupportable… Qu’en sera-t-il des châtaignes du futur ?