Conspiration de Giacometti et Ravenne

Par Delfina

Présentation de l’éditeur

De nos jours, à Paris, trente hommes, femmes et enfants se jettent d’un immeuble.
Le commissaire franc-maçon, Antoine Marcas, est mis sur l’enquête. Ses recherches vont le conduire au cœur de la société la plus secrète et élitiste des États-Unis, la Skull and Bones. Une organisation qui rassemble des anciens présidents américains et l’aristocratie des affaires. Étrangement, l’un de ses membres vient de se suicider à Washington alors qu’il s’apprêtait à faire des révélations sur une puissante multinationale.

*

Deux siècles plus tôt, en pleine Révolution française, l’inspecteur Ferragus est lancé par Danton sur les traces d’une implacable confrérie. Entre la prison du Grand Châtelet et la basilique Saint-Denis, il va découvrir l’incroyable secret de la lignée des rois de France. Quel mystère issu des profondeurs de l’Histoire unit ces deux enquêtes ?

*

*

Mon avis

Conspiration reprend les mêmes ingrédients que  les autres thrillers de Giacommeti et Ravenne : une enquête sur un groupe de personnes se jetant du haut d’un immeuble  qui nous transporte dans le passé. La période choisie est une des plus horribles de notre histoire : la Terreur. Bien sûr, l’enquête amène Antoine Marcas à s’intéresser à une société secrète qui se nomme Skull and Bones. Il va aller de découvertes en découvertes qui pourraient bien le dépasser et le mettre en danger.

*

Cet opus ne va pas décevoir les adeptes des enquêtes d’Antoine Marcas. Cela reste dans la continuité des thrillers de Giacometti et Ravenne : de l’ésotérisme, du suspens, une enquête assez passionnante et une écriture vive.  Les chapitres sur la Terreur, cette période dans la Révolution qui a mis le pays encore plus à feu et à sang est très bien retranscrite et documentée. Quant à l’enquête qui permet à Marcas d’en savoir plus sur Skull et Bones, société secrète recrutant dans l’Université de Yale, est menée tambour battant pour retrouver la trace d’une relique inestimable…

*

Le seul petit bémol est la fin un peu prévisible mais qui ouvre la porte à une suite… Enfin, je l’espère !

*

*