Cela faisait un petit temps que la couverture de ce premier roman de Vincent Hauuy, récompensé du prix VSD-Michel Bussi du meilleur thriller français 2017, me faisait de l’œil. Puis, à force de lire des avis positifs, j’ai fini par craquer…
« Le tricycle rouge » c’est tout d’abord un univers sombre et sordide et un serial killer présumé mort qui refait surface en parsemant des corps mutilés accompagnés d’un petit mot à l’attention de Noah Wallace, célèbre profileur obligé de reprendre du service afin de traquer ce Démon du Vermont 2.0 qui avait déjà bousillé sa vie cinq ans auparavant. « Le tricycle rouge » c’est également une journaliste blogueuse qui va fourrer son nez là où il ne faut pas en enquêtant sur la mystérieuse disparition d’un reporter dans les années 70.
« Le tricycle rouge » c’est surtout un fil… euh tricycle rouge qui cueille le lecteur dès la première page et ne le lâchera pas avant la dernière. Enfin, il s’agit probablement plus d’une toile d’araignée que d’un fil rouge vu la complexité de cette intrigue mêlant CIA, FBI, Darknet, mafia et autres, sans oublier la prolifération de personnages, ainsi qu’une enquête menée à la fois au Canada et aux Etats-Unis. Alors certes, on a parfois l’impression que Vincent Hauuy cherche à en faire trop en voulant intégrer tous les ingrédients rencontrés dans les nombreux thrillers qui ont fait le succès du genre, mais force est de constater qu’il s’en sort finalement haut la main sans trop perdre le lecteur dans les méandres de son récit. Il faut dire que le style de l’auteur fait mouche et que cette construction sur base de chapitres courts en alternant les points de vue de plusieurs personnages contribue également à insuffler un rythme endiablé à l’ensemble et à tenir le lecteur en haleine, du début à la fin.
Vivement conseillé aux amateurs du genre !
Ils en parlent également : Maned Wolf
Le tricycle rouge, Vincent Hauuy, Hugo Roman, 496 p., 19,95 €.
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