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John McCain cherche à s'imposer en défenseur de l'honneur de l'armée donc de l'honneur de la Nation Américaine dans son ensemble.
"Nous reviendrons à la maison armés de l'honneur et de la victoire et non pas en fonction d'un calendrier" : c'est la formule clef du Sénateur de l'Arizona appelé à se prononcer sur les dernières demandes de l'Irak.
Obama a immédiatement réagi par l'intermédiaire de sa conseillère pour la politique étrangère, Susan Rice.
McCain sait que le conflit irakien est devenu impopulaire. Mais il sait aussi que l'Amérique profonde est persuadée qu'il ne faut pas "baisser la garde". Il entend placer Obama dans un dilemne : renier ses positions anciennes ou apparaître faible.
L'équipe de McCain est persuadée que si une fenêtre de tir est ouverte pour son candidat c'est celle de la fierté et du refus d'un retrait "pitoyable". C'est un vrai pari stratégique.