Le fonctionnement de la nouvelle option est très simple, aussi bien pour le marchand que pour le consommateur. Lors d'un achat éligible, pour un montant compris entre 250 et 10 000 dollars, ce dernier accède à un service de souscription en ligne ou sur son mobile, en boutique ou à son domicile (ou n'importe où), qui va lui permettre, au fil d'un parcours totalement transparent, de soumettre sa demande de financement en quelques étapes rapides et d'obtenir une réponse immédiate (dans la majorité des cas).
Du côté du commerçant, l'activation de Square Installments se fait en deux clics depuis son espace personnel. Par la suite, quand un de ses clients recourt à un crédit, qui, après accord, se matérialise sous la forme d'un numéro de carte virtuelle, il procède à l'encaissement comme il en a l'habitude (en saisissant les informations de la carte) et les fonds lui sont versés dans les mêmes conditions que pour un paiement comptant, c'est-à-dire dans les mêmes délais et avec les mêmes niveaux de commission.
Au cœur du dispositif, c'est la structure dédiée Square Capital – créée à l'origine pour allouer des prêts aux entreprises – qui se charge de mettre en place les crédits. À travers cette évolution, la startup reste résolument fidèle à ses valeurs fondamentales, mixant une expérience utilisateur optimale et une volonté de mettre à la disposition des petits commerces des outils jusqu'alors inaccessibles – car trop complexes à déployer, trop coûteux à assumer ou, plus généralement, inadaptés à leur contexte.
Les institutions financières seraient inspirées de prendre note de l'approche. Elles ont déjà perdu une partie du marché des terminaux de paiement, au-delà de la seule frange des micro-magasins historiquement non équipés. Les capacités qu'offre maintenant Square de, d'une part, mettre en place une solution de financement sans aucune installation, configuration ou autre intervention, et, d'autre part, de souscrire un crédit en un instant sur son téléphone pourraient bien séduire les marchands qui se désespèrent des procédures lourdes (et souvent à base de formulaires imprimés) de leur banque.