RIP Charles Aznavour.
Ce n’est pas de sa vie dont je m’inspirerai pour parler des late bloomers car il reçut une consécration de près de 70 ans et n’a pas eu besoin d’attendre sa cinquantaine pour qu’on lui reconnaisse du talent. Mais tout le monde n’a pas cette chance inouïe de révéler son potentiel très jeune et d’être reconnu, admiré à peine sorti de l’adolescence.
Pour désigner les individus dont les capacités se révèlent aux autres à l’âge mature, on utilise le terme anglais « late bloomer » qui signifie littéralement « floraison tardive ». Cette métaphore pleine de poésie est utilisée pour décrire un enfant qui se développe plus lentement que les autres enfants de son groupe d’âge, mais finit par rattraper et parfois dépasser ses pairs, ou par un adulte dont le talent ou le génie dans un domaine particulier n’apparaît que plus tard dans la vie voire parfois après l’âge de la retraite.
Les late bloomers sont des enfants qui, lorsqu’ils étaient sur les bancs de l’école avaient tout du cancre. Leurs enseignants les voient comme des élèves très moyens et ils sont habitués aux dernières places dans le classement des résultats scolaires. Souffrant parfois d’hyperactivité, de déficit de l’attention, ils n’arrivent pas à s’épanouir dans le cadre scolaire. Mais rassurez-vous lorsqu’ils éclosent et affichent en pleine lumière leurs talents, le résultat est bluffant. Vous voulez des exemples ?
Des late bloomers célèbres
- Thomas Edison, avide de questions et lent dans ses apprentissages était considéré par son professeur comme un hyperactif stupide. Au bout de 3 mois d’école, il dut être déscolarisé et instruit en famille. Et c’est bien plus tard, grâce à un enseignement adapté à son profil, qu’il révéla tout son potentiel quelque peu électrique !
- Albert Einstein ; fut ralenti par de gros problèmes d’élocution en tant que jeune enfant. Mais quand il commence à s’épanouir professionnellement, on put vraiment dire que son talent ne fut pas relatif.
Dans le monde de l’art, de la littérature et du cinéma, il y a aussi de bons exemples de late bloomers.
- Ainsi le grand et bien charpenté, Harrison Ford, devra attendre ses 30 ans en charpentant pour devenir un acteur reconnu avec ses rôles dans Star wars et Indiana Jones.
- La maman du sorcier le plus célèbre du monde, J.-K. Rowling se révéla à seulement 33 ans alors qu’elle était sans emploi et au bord de la dépression.
- L’américaine, Anna Mary Robertson Moses surnommée Grandma Moses (Grand-maman Moses) entama sa carrière d’artiste peintre à soixante-dix ans après avoir abandonné son emploi dans la broderie à cause de l’arthrite.
Vos talents n’ont pas été révélés au grand jour ? Les miens non plus…Patience, ne gaspillons pas le temps en nous comportant comme des « couch potatoes« , et ne nous essoufflons pas, le bouton de nos dons va éclore et nous serons de magnifiques late blommers !
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