Bonjour les gens!
Eh ouais, après avoir été con et avoir refusé d’aller le voir au cinéma (mais quelle conne), je me suis posée devant Ant-Man and the Wasp, le film censé nous faire oublier Infinity War…
Résultat? Ben, je l’ai déjà dit: j’ai été très, mais très con. XD
Je ne spoile rien!
Pour avoir participé aux évènements de Leipzig et avoir dans le même temps désobéi aux accords de Sokovie, Scott Lang, aka Ant-Man, est assigné à résidence. Quelques jours avant d’être libéré, il a une vision étrange: de retour dans le royaume quantique, il y rencontre une femme mystérieuse. Se pourrait-il qu’il s’agisse de Janet Van Dyne?
Souvenez-vous: fraichement arrivée sur le sol irlandais le 24 juillet 2015, j’allais en salles voir Ant-Man premier du nom, avec qui j’ai eu au départ beaucoup de mal. Un héros trop bête, des personnages secondaires très bof, un méchant en carton. Bref, il n’y avait selon moi que Michael Douglas qui sortait du lot.
Je suis donc contente d’avoir eu l’idée de me lancer dans un marathon MCU dès janvier, car ça va me permettre de changer d’opinion.
Parce que dès qu’il est en groupe, Scott est vraiment chouette. Cela est sans aucun doute dû au charme inné de son interprète, fanboy de son état, qui montrait parfaitement à quel point notre fourmi-man (non, pas celui de Hero Corp) était prêt à tout pour plaire à Captain America.
Dans Civil War, donc, je me suis réconciliée avec lui. Il faut aussi dire qu’il n’était pas beaucoup présent, ceci expliquait sans doute cela.
Mais ici…j’ai dû réviser mon jugement en deux minutes chrono. La première scène du film est juste génialissime, et je me suis donc rendu compte assez vite m’être totalement fourvoyée. Mea culpa, comme dirait l’autre.
Scott a mûri. Ce qu’il a fait, il en est fier, certes, car il fait en quelque sorte partie des Avengers (ou des Rogue Avengers, plutôt); mais il se rend compte aussi de ce que ça a failli lui couter. Sa fille Cassie, déjà, et surtout…sa relation d’avec Hope.
Hope qui lui fait la gueule, et c’est bien normal. On en apprend un peu plus au fil du film, et cela conforte dans l’idée que Civil War a cassé bien des choses!
Autre atout de cette suite: le méchant. Un méchant qui en fait, n’en est pas vraiment un. En fait, ses motivations sont tout à fait justifiables et, dans son cas, je ne suis pas certaine que j’aurais agi différemment. C’est rafraichissant et ça permet aussi de se reposer sur un autre enjeu majeur du film: retrouver Janet.
J’aurais presque eu envie qu’ils appellent Doctor Strange à la rescousse, mais bon, on peut pas tout avoir…
Bref, je n’ai que de bonnes choses à dire sur Ant-Man and the Wasp: les effets spéciaux sont juste canons et utilisés à très bon escient; Ant-Man est bien meilleur que dans le premier opus; Hope est badass comme elle promettait de l’être; Hank est toujours aussi génialissime; Cassie grandit et devient aussi cool que son paternel; les poteaux comic-relief sont là juste quand il faut; et les additions au casting sont toutes parfaites.
Allez, on parle acteurs, du coup.
Paul Rudd vieillit extrêmement bien, et c’est en regardant des films pareil que tu aurais tendance à oublier toutes les merdes dans lesquelles il a pu jouer avant. Je refuse d’accepter qu’il aura bientôt 50 ans. Nope. Pas possible.
Evangeline Lilly est ma chérie, c’est un fait, depuis Hobbit, c’est ma sœur de fiction (pour preuve l’arbre généalogique craqué que j’ai fait pour les Vizirettes/Califette du GrOG). Elle est géniale en badass fragile, et elle s’amuse visiblement à jouer avec tout ce beau monde.
Michael Douglas fait partie de ces acteurs que j’aimais bien mais sans plus au début de leur carrière. J’ai suivi pas mal des films qu’il a faits depuis le début (mes parents l’aimant beaucoup), et si j’appréciais souvent, je n’étais pas non plus sa plus grande fan. En tout cas, s’il continue à jouer les scientifiques comme Hank, ça risque de changer. XD
Michael Peña joue lui toujours Luis, le meilleur ami de Scott, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il devient un sidekick presque indispensable!
Parmi les nouveaux venus, je vais donc citer Hannah John-Kamen, géniale Ghost (un méchant mais pas trop); le toujours impeccable Laurence Fishburne bien plus à l’aise ici qu’il ne l’est dans le DCEU (médiseuse!); et bien sûr la sublime Michelle Pfeiffer qui est bien plus belle avec les cheveux gris de Janet Van Dyne.
En bref, je n’aurais qu’un mot pour résumer Ant-Man and the Wasp: A-MA-ZING!!!
(Et je l’avoue une dernière fois: je suis une conne. XD )
Note: 8/10 (scénario: 8/10 (rafraichissant tout ça!) – jeu: 9/10 – BO: 7/10 – Marvel-spirit: 8/10)