Optimisme au bureau : Interview Jean-Luc Hudry sur Radio Totem

Publié le 04 octobre 2018 par Moralotop @moralotop

Pour tous ceux qui n’auraient pas la chance d’habiter dans cette magnifique région de France, voici la transcription de la chronique diffusée pendant l’émission « Service compris » animée par David Martin. Restez à l’écoute… d’autres suivront !

Pour entendre la chronique, cliquez sur le logo de la radio.

David Martin : Ce matin quand vous êtes arrivé au bureau on vous a demandé « comment ça va » et vous vous avez répondu « comme un lundi ! »

Alors rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul mais avouez-le, ce réflexe est un peu pessimiste et il a plus de conséquences que vous l’imaginez dans votre quotidien. On va vous dire comment vous en débarrasser ce matin, avec Jean-Luc Hudry qui est conférencier expert en optimisme et qui vient de publier « Ça va comme un samedi… même le lundi ! ». Bonjour Jean-Luc…

Jean-Luc Hudry : Bonjour David et bonjour à tous…

Optimisme au bureau : changer nos habitudes

DM : Pourquoi répond-on mécaniquement : « ça va comme un lundi » ?

JLH : Parce que d’abord c’est inscrit dans nos habitudes. Au-delà de ça, c’est peut-être qu’en effet on n’est pas tellement content de sa situation et ce « ça va comme un lundi » exprime quelque chose qui ne vous satisfait ni présentement, ni dans le futur. Et donc vous vous dites que vous perdez de la motivation, vous perdez de l’enthousiasme, de l’envie d’agir et cela a des conséquences.

DM : C’est ce que j’allais vous dire, cela a des effets secondaires sur notre quotidien.

JLH : Tout à fait, parce qu’en vérité vous perdez du temps. Déjà en disant cela vous subissez un peu votre travail plus que vous n’êtes actif. Et puis vous perdez des compétences parce que le temps avance et si vous ne cherchez pas d’autres alternatives, à la question « comment ça va ? » vous direz chaque semaine « ça va comme un lundi ». Tout cela rejaillit sur votre moral, sur votre entourage il est donc urgent de changer la chose.

Optimisme au bureau : Identifier vos choix professionnels

DM : Ce réflexe pessimiste vous l’appelez dans le livre « lundigestion ». Comment sortir de « lundigestion » ?

JLH : Il faut déjà commencer par regarder quels sont vos choix professionnels. Est-ce que vous travaillez pour de l’alimentaire, pour avoir un salaire tous les mois – il faut bien vivre – ou est-ce que vous donnez à votre travail quelque chose de plus consistant, une envie de vous dépasser, quelque chose qui vous permette de vous accomplir, quelque chose qui vous permette de créer de la valeur pour les uns ou pour les autres.

Bref, si vous faites votre boulot pour de l’alimentaire alors ne vous plaignez pas en disant « ça va comme un lundi ».

Si, en revanche, vous trouvez que votre boulot, c’est évidemment de l’alimentaire mais ça va plus loin que cela, alors il va falloir passer à l’action ou vous mettre en mode « action ». Et la première chose c’est de parler de vous. Quels sont vos talents ? Arrivez-vous à faire quelque chose mieux que les autres, plus rapidement et avec de meilleurs résultats ? Si vous arrivez à trouver cela, cela veut dire que vous êtes talentueux dans ce domaine-là. Il y a beaucoup de gens qui ne pensent même pas à recenser leurs talents. Commencez à recenser vos talents pour savoir comment les utiliser dans un job qui vous plairait davantage. Et si vous ne pouvez pas par exemple, changer d’entreprise, alors, assurez-vous d’être à votre juste place. Et plus vous allez vous ouvrir des opportunités plus les opportunités vont apparaître. Il ne vous restera plus qu’à les saisir.

Ainsi, on ne dira plus « zut, ça va comme un lundi » mais « chouette, super, c’est lundi, j’ai envie de bouger, d’avancer, d’ouvrir les fenêtres, j’aime mon boulot, c’est lundi, chouette ! »

DM : Pour retrouver 25 clés optimistes pour transformer sa vie, il y a votre livre « Ça va comme un samedi, même le lundi ! » sorti chez Leduc Pratique. Merci Jean-Luc, bonne journée et bonne semaine.

JLH : Merci à vous David.

En savoir plus sur « Ça va comme un samedi… même le lundi !«