Cher François, Marabulles, 2017, 195 pages, 17€90.
Hier après-midi, à la Fnac Montparnasse, Bernadette, le bouledogue de Louison n'était pas là, mais la jeune femme rayonnante, elle, était bien présente, venue pour dédicacer sa nouvelle bande dessinée sur les ruptures : Les douze râteaux d'Hercule. Je n'ai pas pris ce dernier livre, mais son précédent : Cher François, le fameux qui lui a permis de se promener aux quatre coins de la France avec le président. Après une chronique dans Grazia, devenue aujourd'hui " Cher X " (X étant une personnalité), la chronique " Cher François " est devenue livre.
Préfacée par le président lui-même, la bande dessinée entre dans les coulisses de L'Élysée et surtout dans celles d'une relation presque amicale entre une dessinatrice aux projets fous et un président. Son premier voyage avec le président s'est, disons, étonnamment passé. À Auschwitz pour une commémoration, et peu habituée au protocole présidentielle, la jeune femme est oubliée sur place. La délégation est repartie sans elle... Leur relation commençait donc sur une pointe d'humour ! Ce qui ne s'est plus jamais arrêté ensuite.
Toujours avec beaucoup de subtilité, d'humour, mais aussi de tendresse, cette bande dessinée se lit d'une traite. Je me suis attablée à la terrasse d'un café (le soleil daigne encore pointer le bout de son nez en ce début d'automne) et je n'ai pas lâché ce Cher François jusqu'à la dernière page. Attendrissant sous les yeux de Louison, et dans le climat actuel, on aurait presque envie qu'il revienne nous dire que son départ n'était qu'une blague, comme toutes celles qu'il avait l'habitude de faire.
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