La Prophétie de l’Horloge de Eli Roth

Création de : Eli Roth
Année de sortie : 26 septembre 2018
Avec : Owen Vaccaro, Jack Black et Cate Blanchett
Nationalité : Américaine
Genre : Fantastique
Durée : 105 minutes

Lewis Barnavelt, un jeune orphelin, est très proche de son oncle magicien, Jonathan, qui l'a éduqué après la mort de ses parents. Lewis a grandi dans un monde fait de magie et de merveilleux grâce à la fantaisie de son oncle qui vit dans une vieille demeure hantée par une pendule et dont la voisine, une certaine Zimmerman, est également magicienne. La pendule en question aurait le don de provoquer la fin du monde. Son propriétaire, Isaac Izard, est un sorcier qui cherche à s'emparer de cet objet pour provoquer l'Apocalypse.

Pour une fois, je bien fais les choses, en lisant le livre avant de voir le film. Mais je ne sais pas si je préfère pas les faire mal...

C'est avec le scénario du roman de John Bellairs encore bien en tête que je suis allée dans mon cinéma pour découvrir la version d'Eli Roth.

Les grandes lignes ont étés reprises par Eric Kripke, enfin, les grandes lignes du début. Arrivé à la moitié du film, le scénariste s'éloigne un peu de la trame originale. En soit, l'histoire ne change pas tant que cela, elle est plus sophistiquée dans le film, mais c'est aussi la simplicité du livre qui fait le charme de l'œuvre de John Bellairs.

J'ai été déçue de ne pas retrouver l'une des scènes qui m'avait tenue en haleine un soir, alors que j'étais en sécurité dans mon lit. Certes, elle n'est pas indispensable, mais elle a un rôle important de par la tension qu'elle provoque chez le lecteur.

Bien sûr, on retrouve l'ambiance Gothique du livre, quoi qu'un peu " diluée ", mais surtout le trio de héros si attachant !

Lewis Barnavelt reste le même, on lui a ajouté un peu plus de corps avec un passe temps, ce qui le différencie des autres enfants de son école.

J'ai trouvé que Jonathan Barnavelt a un peu perdu de son identité. Dans le roman, il fume presque tout le temps, ce qui n'est pas le cas dans le film, mais son passé familiale, lui, est plus détaillé.

Il en est de même avec Florence Zimmerman. On en sait plus sur sa vie, ce qui en fait un personnage plus bien plus complet dans le film que dans le livre.

J'ai beaucoup aimé les décors, le jardin du numéro 100 de la rue Haute , est vraiment beau, comme sorti du rêve d'un enfant. Ce qui rend aussi très bien c'est le " cabinet des curiosités " tout ce qui se trouve dedans est fait avec soin, on est loin du " carton pâte ".

Même si j'ai préféré le livre, le film est très sympas, il donne envie de rester dans une bulle magique !