C’est ainsi que Thierry Charles, de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire, commente le rejet accidentel de 360 kilos d’uranium (sans savoir, à ce stade, de quelle nature) dans la nature, lors d’une opération de nettoyage de cuve de rétention sur le site nucléaire du Tricastin dans le Vaucluse.
Il ne serait pas un peu cousin avec le professeur Pèlerin, celui-là même qui nous expliquait que le nuage radioactif de Tchernobyl s’arrêtait aux frontières françaises…
C’est fou comme l’industrie nucléaire et les autorités de contrôle ont du mal à opter pour une stratégie de transparence et de réactivité lors de problèmes.
Plusieurs heures se sont ainsi écoulées entre l’accident et l’alerte faite aux habitants de la région concernée.
Et dans son communiqué elliptique, l’IRSN nous assure que « Compte tenu des éléments qui précèdent, l’IRSN estime que les conséquences radiologiques pour les populations devraient être négligeables ».
Rassurant le conditionnel, non ?