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Test Super Seducer 2 : un film X sans le plus intéressant…

Publié le 28 septembre 2018 par Linfotoutcourt

Suite au premier épisode, Super Seducer 2 revient proposer les expériences de l'auteur Richard La Ruina dont l'idée du " respect de la femme " avait déjà été pointée du doigt. Une affaire Weinstein plus tard, voyons comment se positionne désormais le bellâtre...

Entièrement réalisé en FMV (vidéo en pleine action) Super Seducer 2, met évidemment en scène des femmes aux corps irréprochables, bibelots manipulables et superficiels. L'homme, prédateur sexuel, dans sa tenue beau con belle gueule, ne fréquente que les terrains friqués pour péchot du canon de la haute (n'espère pas de drague de rue, c'est mort).

Malheureusement pour le joueur en mal de paluchage (dans un pot de fleur, WTF!), aucune scène de sexe à l'horizon. C'est chaste, même si Richou, à la fois personnage jouable et donneur de leçons, se positionne en mentor omnipotent, dans un trône doré, tel Hugh Hefner (Playboy) régnant sur son harem. C'est évidemment raté pour le respect des femmes.

Super Seducer 2, le Francky Vincent jouable

Le titre semble vouloir bien faire sur certains aspects, notamment avec l'arrivée des conseils de Charlotte Jones, et on ne pourra lui nier certaines qualités pédagogiques. Sauf que l'égo du monsieur prend bien trop de place. Aucune possibilité d'incarner un avatar féminin, rien que les fantasmes de Richou inspirés du X (secrétaire, mannequin, BCBG...).

Tout se déroule comme le début d'un bon gros porno sans jamais s'assumer. Les questions ridicules (traduites) se prennent trop au sérieux, les réponses capillotractées sont mal choisies, restreintes et ne correspondent pas avec les propositions formulées. On en vient à se demander si le jeu n'est pas simplement un troll. Eh bien non, car les solutions qui auraient pu amener à un scénario délirant finissent dans une impasse plus triste qu'une anorgasmie (allez, va googler!).

Avec ses 5 heures de jeu environ, Super Seducer 2 est une déception. Il semble avoir été pensé comme faire valoir du guide, bien loin des réelles préoccupations d'éducation au respect de l'autre, de situations réalistes pour la drague... Bref, pour le coup on retourne du côté des japonais et de leurs délires assumés...

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