Plus qu'un roman d'écrivain, c'est l'oeuvre d'une vie, je crois. En effet, l'auteur n'est pas parvenu à achever ses livres ultérieurs. Ce qui semble signifier qu'il cherchait autre chose qu'à écrire pour le public.
La force du livre, c'est sa galerie de personnages, et le parcours qu'il raconte. Mille pages de surprises toujours renouvelées. Quant à la fin, elle me semble tomber comme un cheveu sur la soupe. (Mais elle m'a fait penser aux Schtroumpfs de ma jeunesse, avec leur sorcier.)
Bien que je l'ai mieux aimé que les films qui en ont été tirés, j'y ai retrouvé ce qui m'est désagréable dans les romans de "fantaisie". Mais quoi ? Quelque-chose qui me semble facile et faux ? Et qui vient de très loin dans la littérature anglaise ? Un aspect de la culture anglaise ? A analyser ?