Dans un post intitulé « 6 moyens pour augmenter la fréquence de crawl sur un site », le blog Ramenos énonce (fort bien d’ailleurs) la nécessité de mettre à jour régulièrement son site Web. Arnaud Mangasaryan dit que « le référencement d’un site n’est pas ponctuel, il se fait en permanence, sur le moyen et le long terme ».
Cela m’a notamment interpellé … Le référencement, ce corps de compétences techniques, marketing et éditoriales, n’est-il pas en train de migrer vers une logique de webmastering ?
De quoi parle-t-on ? Qu’est-ce que cela sous-tend ? Je pense à la nécessité de :
- rechercher, analyser, trier et vérifier l’information (logique de l’info-sourcing)
- écrire, réécrire et structurer le contenu éditorial
- gérer le dialogue entre vous et vos lecteurs (dans le cas où un blog est juxtaposé à un site catalogue, institutionnel, etc.), ce qui représente une tâche chronophage et impliquante
- gérer la réputation du site Web, et notamment le linking, les partenariats, l’epub/branding, de manière à associer des objectifs de trafic et de visibilité naturelle
- analyser les métriques du site Web, déterminer les actions correctives et assurer leur mise en œuvre
- assurer la mise en œuvre de campagnes d’achat de mots clés (pour des événements ad hoc par exemple)
- gérer l’emailing, la fidélisation
Quelques récentes discussions m’encouragent à penser que le référencement s’assimile, pour certaines sociétés, à du webmastering/monitoring. Bien sûr, toutes les sociétés ne sont pas matures.
Le référencement naturel n’agonise-t-il pas d’un mort lente au profit d’une logique plus pérenne de webmastering/monitoring ?La maturité est essentielle pour intégrer le référencement naturel dans une logique de webmastering. Nous en sommes aujourd’hui très loin, ce qui laissera du temps aux agences pour s’adapter. Toujours est-il que le référencement naturel n’est plus, en 2008, une brique que l’on juxtapose en amont et en aval d’une création.
Il y a 3 ans, les agences étaient sollicitées en aval du processus créatif. Aujourd’hui, certains clients matures incluent le référencement en amont. Seulement, dans la mesure où la technique n’est qu’un rouage d’une mécanique plus pérenne et surtout plus marketing, un préalable avant l’éditorial et le linking, la question que je me pose est celle-ci (d’ailleurs, certains d’entre vous la trouveront peut-être inepte) :
Les agences de référencement naturel vont-elles se transformer pour proposer à leurs clients des prestations de webmastering ?