Que faire quand on a un cancer ?

Publié le 27 septembre 2018 par Le Journal De Personne
Même si tu es faible, il y a dans ta faiblesse, une petite part de noblesse.

Même si tu es battue, ne sois pas pour autant abattue et fais preuve de sagesse en te disant : Je tombe, mais je me redresse...

Avec délicatesse.

Tu ne l'as peut-être pas encore perçue, mais il y a toujours une issue. Plus que jamais. Et même si on te dit : Tu es faite comme un rat, il ne te reste plus que le combat ou la fuite, n'en crois pas un traitre mot et raconte toi l'histoire autrement, de sorte que ton imagination vole au secours de ton entendement.

Et même si tu n'as rien d'une poète, songe à la poésie pour te soustraire à la prose et à sa paralysie.

Que veux-tu ? Le bien est mal fichu, le mal est bien fichu. Mais nul être n'est définitivement déchu. Il peut toujours rebondir, se reconstruire, repartir de zéro jusqu'à plus l'infini.

Avec le possible, nous avons tous des atomes crochus ; à la jointure du passé et du futur, on peut chercher et trouver l'ouverture...

Je sais que c'est à peine croyable, mais la misère ne rend pas misérable. Ni la pitié, pitoyable. Rien en dessous, mais tout est au dessus... Il suffit de s'orienter différemment ou de changer d'orientation. Tout l'art est dans le regard que tu portes et non dans le hasard qui te déporte.

Et même si tu es triste, ne succombe pas à ta tristesse... Petite, oublie ta petitesse... Il faut en finir avec tout ce qui t'abaisse et rabaisse... ça s'appelle le STRESS. Tu ne pourras pas survivre sans esprit de finesse. Exit la géométrie des triangles qui t'étranglent, des carrés qui t'ont contrecarré. A ta cervelle, il n'y a point de parallèle. Contente-toi d'être un point perdu dans l'infini... Car c'est l'infini qui importe quand aucun point ne l'emporte. Poussière, tu redeviendras poussière mais en attendant, sois-en fier !

Edgar Poe me l'a appris de quatre manières :

1 - De vivre en pleine air

2 - D'aimer même si c'est amer

3 - De renoncer à toute carrière

4 - De créer la beauté de demain pour supplanter la laideur d'hier.

Tu vas me rétorquer gentiment, que tu n'en a que faire parce-que tu souffres d'un cancer. C'est grave, je le reconnais mais je te rappelle juste ce qui te reste à faire : Dissoudre ton chagrin dans l'atmosphère... Et redevenir... Plus légère qu'une idée dans l'air... Car ton cancer n'est rien d'autre qu'une idée dans l'air.

Pour être plus claire : Nous avons tous un cancer quelque part. Et ceux qui l'ont sur le plan physique ont plus de chance de s'en sortir que ceux qui l'ont sur le plan mental. Estime-toi donc, heureuse.