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Pourquoi la plupart des conseils de séduction sont inutiles

Publié le 26 septembre 2018 par Chrisandflow

Imaginons que vous soyez malade.

Vous avez la gorge qui vous brûle, des maux de tête, un énorme coup de fatigue.

Si vous faites votre automédication, vous allez probablement croire que pour vous soigner vous avez besoin de…

  1. Sucer des pastilles Drill (pour la toux)
  2. Prendre de l’aspirine (pour le mal de tête),
  3. Suivre une cure de vitamine C (pour l’énergie).

Le problème ici, c’est que vous vous attaquez aux symptômes tout en ignorant la cause.

Résultat : ça apaisera vos maux (pour quelques heures), mais ne solutionnera pas le problème.

Maintenant, si au lieu de chercher à vous guérir vous-mêmes vous partez voir votre médecin, celui-ci va diagnostiquer une grippe. Puis il va vous prescrire des antibiotiques pour traiter la vraie cause du problème.

Les symptômes vont ensuite disparaître naturellement.

Une semaine plus tard vous serez définitivement guéri.

Pourquoi je vous raconte ça ?

Les plus malins auront deviné qu’il s’agit là d’une métaphore.

C’est facile d’identifier ses propres symptômes :

  • « Je ne suis pas attirant. »
  • « J’ai peur d’aborder. »
  • « Je ne sais pas quoi dire. »
  • « Je veux sortir avec cette fille, mais je ne sais pas comment m’y prendre. »

Et derrière chacun d’eux, il y a toujours un type pour vous vendre sa « solution ».

  • Vous manquez d’attirance ? Des techniques d’attraction, des programmes pour devenir « un grand mâle alpha en 15 jours », en veux-tu ? en voilà !…
  • Vous avez peur d’aborder les filles ? Vous ne savez pas comment initier la conversation ? Vous trouverez mille et un ebook, formations ou ateliers pour apprendre « L’art de l’approche ».
  • Vous ne savez pas quoi dire après ? Inscrivez-vous à tel programme pour « toujours savoir quoi dire aux femmes » ; achetez l’ebook « Comment avoir de longues discussions intéressantes avec les filles ».

Etc., etc.

Tous ces produits et services, qui sont vendus par les sites de séduction mainstream, ont un point commun :

Aucun d’eux ne résout vraiment vos problèmes.

Ils ne font que s’attaquer aux symptômes, en ajoutant des choses à dire/faire pendant vos interactions, ou des compétences dont vous n’avez pas réellement besoin.

  • Le manque d’attraction
  • La peur de l’approche
  • Ne pas savoir quoi dire
  • Le One-Itis
  • Etc.

Ce ne sont que des symptômes.

La cause : le manque d’un ou plusieurs des fondamentaux suivants :

  • L’apparence.
  • L’innergame.
  • Les croyances et états d’esprit.
  • L’expérience pratique.

Pourquoi vous ne savez TOUJOURS pas quoi dire aux filles (malgré les tas de conseils de séduction déjà lu)

J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire. C’est ainsi que j’apprends à le faire (Pablo Picasso)

Je reçois tous les mois des dizaines de questions concernant la conversation.

Des mecs me supplient de leur souffler les « trucs » à dire… comme si j’étais Cyrano De Bergerac !

Mais je ne peux pas répondre à leur requête. Parce que ne savoir quoi dire aux filles n’est pas leur véritable problème. C’est le symptôme.

Regardez-les : ils se préparent à accoster les nanas comme s’ils allaient passer le grand oral de Sciences Po. Ils lisent des tas de conseils de séduction, apprennent par cœur des histoires, retiennent des sujets de conversation et des « punch-lines » à ressortir, visionnent des centaines de vidéos YouTube pour s’inspirer de ce que disent les autres « PUA », exercent leur répartie…

Et pourtant, quand ils voient une fille passer, ils ont tellement la trouille qu’ils ne savent toujours pas quoi dire.

  • Qu’est-ce que je dois dire pour les aborder ?
  • Qu’est-ce que je dois dis après les avoir abordées ?   

Le problème, ce n’est pas de savoir à avance ce qu’il faut dire. Il n’y a RIEN à « savoir à l’avance » : une discussion n’est pas une pièce de théâtre.

Le vrai problème, c’est qu’ils manquent de pratique.

On ne peut pas savoir faire ce qu’on n’a jamais fait !

  • Si vous n’abordez jamais les filles qui vous plaisent – et par extension : si vous ne discutez jamais avec -, vous allez continuer à appréhender l’instant où cela va arriver, et vous sentir incompétent.
  • Comme vous n’avez aucune expérience, ça vous fait peur – c’est hors de votre zone de confort. Vous avez peur de vous louper et de vous payer la honte. Alors vous vous raccrochez au fantasme qu’un jour, à force d’accumuler des trucs à dire, vous allez savoir quoi sortir aux filles à la virgule près ! En attendant, vous ne pratiquez toujours pas, et vous avez autant la trouille.

C’est un cercle vicieux qui n’en finira pas tant que vous ne passez pas aux choses sérieux : la pratique !

Pour savoir converser sous pression avec une inconnue, il faut pratiquer. POINT.

Symptôme : « je ne sais pas quoi dire à une fille. »

Cause : le manque de pratique.

Fausse solution : apprendre des routines, punchs-lines et autres conseils de séduction par cœur, visionner des vidéos sur YouTube pour s’inspirer de ce que les autres disent…

Bonne solution : aller parler aux 100 prochaines filles attirantes que vous croiserez.

Si vous faites cette dernière chose :

  1. Vous allez anesthésier votre peur de parler aux femmes.
  2. Vous allez démystifier la phase de rapport (moins complexe et importante que vous ne l’imaginez).
  3. Vous allez acquérir les compétences nécessaires pour converser avec une inconnue qui vous plaît.

Le problème de l’attraction

Beaucoup pourraient solutionner une bonne partie de leur difficulté à attirer les femmes rien qu’en se regardant dans un miroir…

C’est une remarque un peu crue, mais vraie : Combien apprennent des techniques d’attract, mais sont sapés comme des sacs à patates, acné sur la tronche et abdos Kronenbourg… Cherchez l’erreur.

Habillez-vous correctement d’abord.

Perdez vos kilos en trop et/ou prenez un peu de muscle.

Ensuite vous pourrez vous préoccuper des choses qu’il faut dire et faire pour augmenter l’attraction.

Votre apparence est un meilleur DHV que n’importe quel storytelling : elle crée instantanément de la valeur auprès des filles, sans que vous n’ayez aucun effort à faire pour en convoyer. Pas même besoin d’ouvrir la bouche.

Ajoutez à cela une présence qui dégage de l’assurance, de la sympathie et une touche de tension sexuelle, et en une minute vous êtes déjà à des années-lumière devant les gars qui essaient de gagner de la valeur verbalement, avec leurs histoires et leurs punchs-lines.

Pression de la performance : le plus grand « Attraction Killer » !

La communauté de la séduction véhicule l’idée que l’attraction dépend entièrement de sa « performance » pendant une interaction.

Autrement dit : si vous avez la bonne attitude + que vous trouvez les bonnes choses à dire et les bonnes réponses aux shit-tests = vous allez attirer la fille en face.

En plus d’être fausse, cette croyance met beaucoup de pression sur les épaules des mecs qui s’apprêtent à aborder, et elle installe l’idée que la fille est le Prix dans leur esprit (ce sont eux qui DOIVENT faire les efforts pour se qualifier/lui plaire).

Au final, les mecs du « Game » ont l’impression de ne jamais parvenir à en faire assez, alors qu’ils en font beaucoup trop.

En vérité, l’expérience m’a montré que se mettre la pression pour « performer » était inutile pour au moins 2 raisons.

1.  ~ 80% de votre aptitude à attirer est déterminée par tout que vous avez fait AVANT, pas par ce que vous faites MAINTENANT.  

On peut aborder avec un faible niveau d’énergie et sans rien dire de très intéressant, mais générer beaucoup d’attraction quand même.

Le seul fait d’être bien dans ma peau, calme et bien fringuée, d’être assez confiant pour être direct, regarder dans les yeux et rester naturel me place LOIN devant les mecs qui confondent séduction et « one man show. »

Et le plus ironique, c’est qu’avec le nombre d’approches que j’ai faites précédemment + l’innergame que j’ai acquis, je n’ai pas besoin de faire d’effort pour réussir à faire ça. C’est devenu naturel (aucune pression).

Un débutant en revanche, parce qu’il n’a pas beaucoup abordé par le passé, ni travaillé son apparence, ni développé son innergame, sera incapable de générer autant d’attirance d’entrée, même en se surpassant.

Tout ce dont il sera capable, c’est faire le rigolo hyperréactif (parce que ça lui permet d’oublier sa nervosité).

C’est parce que l’attraction dépend moins de la performance du moment que de la préparation.

Vous pouvez gagner, au mieux, quelques points grâce à une bonne performance.

Mais c’est avant tout votre préparation (= tout le travail fait en amont) qui vous rend attirant ou pas.

Rappelez-vous en quand :

  1. Vous hésitez entre bouffer des chips devant la TV ou aller à la salle de sport.
  2. Vous hésitez entre aborder cette fille et la laisser filer (chaque approche est aussi une occasion d’améliorer ses compétences)
  3. Vous hésitez à investir 30 euros dans une belle chemise (alors que c’est moins de la moitié de votre « budget Pizza » pour le mois).

2. Ça ne dépend pas vraiment de vous.

L’expérience m’a aussi montré que « réussir » ou « échouer » sont deux mots qui ne signifient rien quand on aborde dans la rue.

  • Vous pouvez bégayer à l’approche et être maladroit tout au long de l’interaction, MAIS repartir avec le numéro quand même (elle trouve peut-être ça craquant ?). 15 jours plus tard, vous la revoyez et vous concluez le soir même…
  • Tout peut être parfait : le timing, l’opener, le langage corporel, la voix, etc. Et pourtant la fille vous répond « merci, mais je ne suis pas intéressée ». Techniquement, vous avez été au top ! Pourtant la tentative a échoué.

C’est une autre raison pour laquelle vous devez chasser la pression de la performance et adopter un état d’esprit détaché.

Chaque femme peut avoir un type d’homme différent.

Peut-être qu’elle aime les grands barbus, et ne ressent aucun intérêt pour les autres types d’hommes ? Autrement dit, que vous vous soyez mis la pression ou pas pour l’attirer, c’était déjà mort avant même que vous ayez ouvert la bouche.

À quoi est-ce que ça aura servi ?

Parfois aussi, c’est l’inverse qui se produit : vous plaisez beaucoup à la fille et vous obtenez immédiatement toute la compliance nécessaire pour escalader jusqu’au numéro.

Mais comme vous vous mettez une grosse pression pour attirer cette fille — qui l’est DÉJÀ —, elle remarque que vous manquez d’assurance et que recherchez sa validation. Game Over.

Pression de la performance = faible innergame + Neediness

Je me fiche de faire une excellente performance devant chaque fille que j’aborde — avoir toujours le bon mot à dire, montrer à quel point je peux être drôle et couillu, etc.

Se mettre la pression pour performer, c’est partir du principe qu’on n’est pas assez bien pour la fille (= faible innergame) ET qu’il faut séduire chaque fille (= needy).

Je préfère y aller relax et voir la réaction.

En fait, je cherche autant à réussir sur les bons prospects qu’à me faire vite rejeter par les mauvais. C’est pourquoi je suis direct, que je me mets près et maintiens le regard tout de suite : les bons prospects adorent et les mauvais détestent !

À chaque fois qu’une fille me fait comprendre que c’est mort dès l’approche :

  • J’économise du temps et de l’énergie.
  • Je ne rate pas cette autre fille beaucoup plus sympa qui est (peut-être) sur le trottoir d’en face.
  • C’est moins frustrant pour moi que de repartir bredouille après un quart d’heure de conversation.
  • Je ne laisse pas le temps à la fille d’être désagréable avec moi.

N.B. Pour moi, une mauvaise interaction est bien plus désagréable qu’un refus en soi. Un NON avec le sourire ne me fait ni chaud ni froid. Ce que je trouve désagréable, c’est la réaction négative qui est parfois associée au refus : expression faciale de rejet, commentaires négatifs, attitude hautaine, ignorance, etc. C’est pourquoi, quand une fille commence à agir négativement, je ne reste pas une seconde de plus.

Plus de pression !

Quand j’aborde, je le fais pour voir :

  1. Si la fille me plaît vraiment ?
  2. Si elle est « séduisible » ?

S’il s’avère qu’elle est beaucoup moins bien de près et/ou que l’interaction ne prend pas une bonne tournure, je m’éjecte. Aucune pression.

Si elle est cool, j’enchaîne en me montrant attirant non-verbalement, mais je ne recherche pas à l’attirer par le contenu de la conversation.

C’est 10 fois plus simple d’avoir une bonne posture, une voix posée et maintenir l’EC quand elle parle, que d’improviser spontanément une conversation originale et drôle pour se mettre en valeur.

+ : c’est encore plus attirant !

Vouloir à tout prix séduire chaque fille, c’est comme vouloir séduire une fille en particulier : c’est needy !

Quand vous êtes needy, vous êtes repoussant.

Même en utilisant une attitude alpha et playfull pour cacher votre neediness, les femmes remarquent toujours quand un homme recherche leur validation.

Symptôme : « Je n’attire pas les filles. »

Cause(s) : apparence et/ou expérience pratique et/ou Innergame (« j’ai BESOIN de technique ») et/ou Neediness — suivant les cas.

Fausse solution : apprendre des techniques d’attraction verbales + chercher à « assurer un max » devant les filles.

Bonne solution : acquérir les prérequis (apparence, expérience pratique, EPR) + se détacher du résultat.

Tension sexuelle

Si vous avez des doutes en votre capable à attirer les femmes par votre apparence, réalisez que vous n’avez même pas à être beau pour donner envie à une fille de coucher avec vous.

Vous avez juste besoin de confiance !

La plupart des filles que vous abordez ont probablement déjà couché avec des mecs moins attirants (mais plus confiant ?) que vous.

Bien sûr, l’apparence est un facteur facilitant. Elle permet d’obtenir un bon degré de compliance au départ, et d’escalader plus vite et facilement.

Si vous êtes petit, gros et chauve, beaucoup de filles vont vous rejeter ou vous tester. Vous devrez faire d’approche pour trouver une fille séduisible. Vous devrez persister davantage pour escalader.

Malgré tout, ça ne veut pas dire que vous êtes incapable d’attirer sexuellement les filles !

Vous pouvez toujours utiliser la tension sexuelle pour exciter les filles avec votre présence, puis persister intelligemment jusqu’à ce qu’elles cèdent.

Ça peut sembler paradoxal, mais il est tout à fait possible de se sentir attiré sexuellement par une personne du sexe opposé qu’on ne trouve pas attirante…

Si vous êtes seul sur un canapé avec une femme qui ne vous plaît pas, et que, pour une raison ou une autre, vous vous retrouvez très près l’un de l’autre à vous regarder silencieusement dans les yeux, vous allez finir par avoir le cœur qui s’accélère et le sexe qui enfle !

C’est un phénomène naturel qu’on appelle la tension sexuelle.

Et vous pouvez faire ce même effet à une femme, même si elle ne vous trouve pas spécialement beau.

Bien sûr, elle peut résister, avoir des réactions bizarres pour dissiper la tension, ou prétendre qu’elle n’est pas excitée parce que vous n’êtes le genre d’homme pour qui elle n’est pas censée ressentir de l’attirance sexuelle…

Mais ça ne change rien : votre présence l’excite toujours !

Tout ce dont vous avez besoin pour ça, c’est d’assez confiance sexuelle pour (1) vous rapprocher, (2) maintenir le regard et (3) rester relax quand la tension s’installe.

Avoir conscience que vous pouvez créer une connexion sexuelle naturellement avec n’importe quelle fille, aussi belle soit-elle, sans même qu’elle ne vous trouve spécialement beau ou intéressant, est très important.

Parce que, quelle que soit la réaction à l’approche, l’attitude au téléphone ou en rendez-vous, vous savez que si vous parvenez à structurer le bon contexte vous pouvez l’exciter sexuellement, et la faire craquer.

C’est une croyance très puissante quand on y pense :

« J’ai la capacité d’attirer sexuellement, et naturellement, n’importe quelle femme, si je me trouve dans le bon contexte avec elle. »

Même si vous ne vous trouvez pas beau, vous pouvez toujours vous servir de cette croyance pour structurer votre innergame (= la confiance en votre capacité à séduire les femmes).

Et qui sait : en parvenant à générer de la tension dans vos interactions, tout en affichant de l’assurance et une bonne attitude, peut-être qu’après une minute ou deux les femmes se diront que vous n’êtes finalement pas si mal ?

Beaucoup de femmes peuvent se sentir attirées par le charme d’un homme (présence attirante) qu’elles ne trouvent pas spécialement beau.

Symptôme : « Je ne me trouve pas attirant, les filles vont se moquer de moi si elles s’aperçoivent que je les drague »

Cause : « Manque d’attraction physique. »

Fausse solution : aborder en dissimulant son intérêt, passer par une phase d’attraction (en déroulant la panoplie de technique verbale).

Bonne solution : Réaliser que :

  1. Vous pouvez attirer sexuellement n’importe quelle femme (la tension sexuelle est un phénomène naturel)
  2. L’attirance est un ressenti, il n’est pas critère physique.

Puis apprendre à générer cette tension dans ses interactions + persister, pour compenser son manque d’attraction physique.

Le symptôme n’est pas le problème

Cessez de vouloir solutionner vos symptômes.

Vos symptômes ne sont pas le problème !

En voulant solutionner chacun de vos symptômes, vous prenez une lonnngue voie qui n’entrainera que des efforts vains et des déceptions.

Combien de gars de la communauté ont développés leur « Game » (compétences sociales + techniques) durant des années, presque pour RIEN : parce qu’en dépit de pouvoir aborder, tenir une conversation et divertir…

  • ils n’arrivent toujours pas à créer de l’attraction…
  • ne savent toujours pas escalader…
  • recherchent la validation…
  • sont hyper mal à l’aise avec la tension sexuelle ?

Vous devez comprendre quelles sont les vraies causes qui vous empêchent de séduire les femmes. Puis les solutionner.

Bonne nouvelle : mes articles, mes guides et mes coachings sont là pour ça 😉

⊂Pourquoi la plupart des conseils de séduction sont inutiles

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