Le leader mondial de l'enseignement supérieur en ingénierie aérospatiale affiche une nette progression de ses recrutements. Son cursus Ingénieur, classé 5e dans les préférences des étudiants à l'issue des concours d'école d'ingénieur en France, a attiré 10 % d'étudiants de plus que l'an dernier. Le Master of Science in Aerospace Engineering (MAE), cursus en anglais qui s'adresse essentiellement aux bachelors étrangers, croît de 40 %. L'école se félicite en outre de la féminisation croissante de ses étudiants : la part des jeunes femmes atteint en effet de 23 à 26,5% en fonction des formations.
Deux étudiantes de l'ISAE-SUPAERO témoignent de leur parcours dans ce secteur de haute technologie. Lire leurs témoignages ci-dessous.
L'ISAE-SUPAERO affiche un total de 328 étudiants recrutés pour le cursus ingénieur 2018-2019, soit 37 de plus que l'année précédente. Parmi eux, 40 élèves Polytechniciens, ce qui confirme l'ISAE-SUPAERO dans son statut de 1re école d'application de l'X. A noter également la diversité des profils qui rejoignent les promotions avec des étudiants en double diplôme grâce aux partenariats signés avec HEC, Sciences Po ou l'ESPCI.
Soucieux de favoriser l'égalité des chances pour l'accès aux études supérieures, que l'Institut défend notamment via son programme d'ouverture sociale " OSE l'ISAE-SUPAERO " ou l'association étudiante ISA'Elles, l'ISAE-SUPAERO est heureux d'accueillir cette année près d'un quart de jeunes femmes parmi ses nouvelles recrues, alors qu'elles étaient moins de 20 % les années précédentes.
Sur le plan de la diversité, l'école compte également une nette progression du nombre d'étudiants internationaux, de l'ordre de 21% pour le cursus ingénieur, 35% pour les mastères spécialisés et plus de 90% sur le MAE, portant ainsi à près de 40% le pourcentage d'étudiants internationaux parmi les étudiants recrutés cet été.
L'ISAE-SUPAERO est ainsi en très bonne voie pour atteindre les objectifs chiffrés fixés fin 2016 par le Contrat d'Objectifs et de Performance 2017-21 signé avec son ministère de tutelle, le Ministère des Armées, pour consolider sa position de leader mondial de la formation supérieure en ingénierie aérospatiale.
Une féminisation marquée des effectifs
Parmi les profils féminins de l'école figurent notamment deux étudiantes engagées et au parcours atypique.
Victoria Da Poian, du haut de ses 22 ans, rêve depuis toujours de devenir astronaute et a intégré l'ISAE-SUPAERO en 2015. Victoria a été la première fille à intégrer des missions de simulation de vie sur Mars, dans l'Utah en février 2017, puis en février 2018. L'étudiante a également été la première jeune femme à réaliser un semestre académique à la prestigieuse université BAUMAN en Russie. " Cette expérience a été très enrichissante et m'a permis de devenir quasi bilingue en Russe, ce qui est indispensable pour peut-être un jour réaliser mon rêve de devenir astronaute. Le séjour en Russie a toutefois été difficile, les mentalités n'étant pas du tout les mêmes qu'en France. En Russie il est rare qu'une fille veuille suivre des études scientifiques ", explique Victoria.
A la rentrée, la jeune femme a intégré sa dernière année sur le campus, une année de spécialisation dans des secteurs qui la passionnent, à savoir la conception d'objets spatiaux et la neuroergonomie (interface entre l'homme et la machine). En octobre, sélectionnée par le CNES, elle représentera l'ISAE-SUPAERO à l'International Astronautical Congress à Brême (Allemagne).
Sur le plan associatif, Victoria est soucieuse d'aider son école à développer l'égalité des chances. Elle représente ainsi sa promotion au sein du programme OSE développé par l'ISAE-SUPAERO. " J'aime aider les jeunes qui veulent s'en sortir et faire rêver les gens en partageant mon expérience et ma passion ". Victoria est également très active en tant que bénévole lors des journées ISA'ELLES organisées par le club éponyme de l'école et qui vise à susciter des vocations auprès des collégiennes et lycéennes.
Maélenn Lemaître a quant à elle intégré l'ISAE-SUPAERO en 2017 au sein du Mastère Spécialisé® Aerospace Project Management après un premier cycle à l'INSA Bretagne. Cette sportive de haut niveau, vice-championne du monde de voile en équipage et championne de France, a su mener de front des études exigeantes et un entraînement qui ne l'est pas moins.
"L'aéronautique était un domaine qui m'attirait depuis le lycée. Il me fallait cependant passer par une prépa pour accéder à l'ISAE-SUPAERO et je ne voulais pas lâcher la voile. J'ai donc intégré l'INSA Bretagne où j'ai obtenu un diplôme d'ingénieur en génie mécanique avant de rejoindre l'ISAE-SUPAERO pour un Mastère spécialisé ®".
Afin que Maélenn puisse concilier entraînement de haut niveau et études exigeantes, son emploi du temps été totalement personnalisé. La jeune femme peut ainsi se rendre à ses entraînements à Brest ou au Havre en toute quiétude.
Aujourd'hui en stage de management de projet à la SNCF, Maélenn aimerait faire de sa passion son métier : "Un avion ou un bateau fonctionnent de la même façon au niveau mécanique ! J'ai découvert la course au large : les bateaux qui sont utilisés sont réellement magiques au niveau de la technique.
Je me rends compte aujourd'hui de ce que m'apporte mon titre de vice-championne du monde et vivre de la voile me semble désormais possible".