Le prince de Cochinchine * Jean-François Parot

Vous connaissez mon attachement à mon cher marquis de Ranreuil, c’est avec le cœur lourd que j’ai débuté cette dernière aventure de mon commissaire au Châtelet préféré. 

Le prince de Cochinchine couverture

Fiche technique:

Auteur: Jean-François Parot

Genre: policier historique

400 pages

Date de parution: 18/10/2017

Résumé de l’éditeur:

1787  Nicolas Le Floch, en Bretagne pour la naissance de son petit-fils, fait l’objet d’un attentat. C’est le début d’une nouvelle enquête au cours de laquelle il va retrouver son ami de jeunesse Pigneau de Behaine évêque d’Adran venu négocier un traité d’alliance entre le roi de Cochinchine et la France.
Dans un pays épuisé par le déficit grandissant et la faiblesse de Louis XVI – et alors que se profile une convocation des États-Généraux – des ennemis extérieurs soutenus par des complots intérieurs vont se mettre en travers des intérêts du royaume. 
Face à de multiples suspects, le commissaire aux affaires extraordinaires devra aussi rechercher l’auteur d’un meurtre mystérieux. Il affrontera les redoutables menées de puissances étrangères et surtout de la Triade, secte orientale liée aux adversaires du roi de Cochinchine. Il sera conduit à protéger le jeune prince Canh héritier du royaume d’Annam des menaces fomentées contre lui. Outre ses entours habituels, le héros des Lumières sera aidé par un étrange érudit jésuite, éclairé par Restif de la Bretonne et croisera Olympe de Gouges.
Ainsi, une nouvelle fois Nicolas Le Floch, soutenu par la confiance du roi et par le soutien circonspect de Sartine, mobilisera ses amis pour résoudre de manière inattendue une intrigue haletante qui mélange affaires d’État et cas criminel. Il accomplira sa tâche avec succès non sans éprouver dans sa vie personnelle les états d’âme suscités par le passage du temps et les menaces de l’avenir. 

Au bout d’un moment la tête de Canh s’appuya sur l’épaule du commissaire, prélude à un sommeil tranquille.

Mon avis:

Cette dernières aventure de Nicolas le Floch est surprenante, étonnante, émouvante. Nicolas connaît la joie de devenir grand-père et dans le même temps il a failli passé de vie à trépas. Dans cette enquête tous est « environné de ténèbres » secret d’Etat et affaire de cœur. Un homme de main, de Sartine est retrouvé mort dans son logis avec à ses côtés le pistolet de Nicolas. Qui a tué ce jeune homme ? Pourquoi vouloir faire accuser Nicolas ? le marquis de Ranreuil va avoir le droit à un petit séjour à la Bastille. Comme d’habitude il va semer les cadavres derrière lui, mais beaucoup moins que dans les précédents romans. Nicolas a la joie de voir revenir l’évêque d’Adran qui doit négocier pour son pays un traité d’alliance avec le royaume de France, les deux hommes ne se sont pas vus depuis plus de 20 ans. Nicolas va une nouvelle fois faire preuve d’intuition et de logique. 

L’atmosphère particulière de cette année 1787 est très pressante dans le roman, Nicolas est de plus en plus lasse de son service auprès du Roi, il aimerait se retirer à Ranreuil, dans le même temps il souhaite rester proche du pouvoir pour conseiller Louis et veiller sur les siens. Et il y a Aimée qui restera toujours avec la Cour. 

+   La description de la fin de la monarchie française. Marie-Antoinette qui est de plus en plus critiqué. Louis XVI qui est indécis dans les décisions à prendre pour réformer la royaume. Le couple royale proche du dauphin et très inquiet pour sa santé.

Ma note: 10/10

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