Le web au point, c'est Amiens

Passons de Lyon, dont Pierre faisait l‘éloge hier à Amiens, chez les cousins picards. Cecile Bonneau, directrice de l’office de tourisme de la capitale picarde, m’a fait passer le communiqué de presse du lancement de la nouvelle version du site tourisme d’Amiens. Celui-ci vante les aspects esthétiques pratiques et surtout interactifs du site avec des outils issus du web 2.0 pour permettre aux internautes de contribuer à la vie du site.
Et c’est vrai qu’en première page apparait le bouton témoignages, juste entre “hébergements”, et “mon carnet de route”. On clique donc vivement dessus pour connaitre enfin le premier office de tourisme qui aurait fait fortune dans l’avis de consommateurs et le participatif de bon aloi!
Las! Le site n’est ouvert que depuis trois jours, et il n’y a pas encore eu de remarques sur cette nouveauté, pas plus que de témoignages sur les meilleurs endroits pour s‘évader à Amiens. Donc il faudra repasser pour voir comment fonctionne cette nouveauté qui intéresse tout le monde. Promis, dès ce matin, je participe, et je vais, en bon webbeur 2.0, commenter sur le formulaire ce nouveau site Internet.

Parlons-en justement : outre l’aspect participatif, ce site est en effet plus esthétique que l’ancien, avec de superbes photos et une vidéo accessible en une. Ce petit film est une visite virtuelle réussie de la ville, avec de jolies phrases qui racontent la destination, et un final beau comme un camion : j’ai des souvenirs de ville comme on a des souvenirs d’amour Une phrase du dénommé Valéry Larbaud qui assure bien!
La syndication avec la base de données Tourinsoft est efficace, avec une carto sympa, et fonctionne bien avec le carnet de route.
Coté pratique, les menus sont clairs, et les services au point : météo, brochures, carte interactive, etc. Comme si on avait ici suivi les précieux conseils de ce blog!

Malgré tout, ce n’est pas tout rose en Picardie! coté critique, il faudra changer le titre de la page d’accueil. Car : Accueil / Racine – Amiens Office de Tourisme, ça le fait pas.
Une traduction à minima en anglais en même temps que le lancement du site eut été indispensable bien que ce soit pour dans quelques semaines, nous dit l’office! La photothèque est encore légère. Et puis, on ne peut rien acheter ni réserver sur le site : l’impression qu’il manque une étape…

Enfin, c’est toujours intéressant à savoir : le budget de création est de 40 000 euros, et notre collègue a réussi à en financer 50% sur du FEDER.