Imaginez, une semaine à dormir à la belle étoile, à se nourrir d’aliments malsains pour la santé et à tenter de passer le temps en écoutant, par exemple, de la musique sur son iPod. Une semaine de travail sans salaire à se tenir debout, beau temps ou mauvais temps, devant une boutique qui promet le meilleur de la téléphonie mobile. Bon, j’exagère à peine, la plupart sont bien assis dans leur chaise pliante.
Depuis le 4 juillet dernier, des centaines de personnes se massent devant l’Apple Store de la 5e Avenue à New York dans l’espoir d’être les premiers à utiliser le dernier né de la firme à la pomme, l’iPhone 3G, qui sera en magasin le 11 juillet 2008. Si seulement c’était des Québécois, des Canadiens, ou toute autre personne provenant d’un pays où l’iPhone est attendu depuis plus d’un an (je rappelle que la première génération de l’iPhone a été commercialisée aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France seulement).
Mais ils sont comme ça les Américains, des excessifs! Il faut dire que le prix de la nouvelle génération en est sûrement pour quelque chose. Il est en effet à 200 $, ce qui est plus intéressant que les 600 $ du modèle à 8 Go de l’ancienne génération lors de son lancement en juin 2007.
La mode, ces temps-ci, étant aux records du monde (voir cet article concernant Firefox 3), les iPhonophiles rivés devant les portes de la boutique Apple de New York espèrent, selon certaines sources, établir le record du monde de « la plus longue période de temps à attendre dans une queue pour acheter quelque chose ». Décidément, Apple pourra se vanter une fois de plus d’avoir provoqué un intérêt monstre pour l’un de ses produits qui sont de plus en plus populaires.