Il y a quelques temps, un journaliste de Libération, je crois, disait être conscient de la perte de crédibilité de la presse. Il pensait la lui rendre par le "fact checking". Il ne décide des "(fake) news" qu'il va étudier, il répond aux demandes des lecteurs. Et, si mes souvenirs sont bons, il ne tranche pas, mais donne des éléments de décision.
J'entendais parler des philosophes de 68. Au fond, leurs idées sont d'actualité. Pour eux, nos esprits étaient manipulés. Ce sont les gagnants qui écrivent l'histoire, dit-on. Et s'ils écrivaient les journaux ? Pour sortir de ce dilemme, il faut lire les travaux d'Elinor Ostrom, concernant la gestion des "biens communs". Ce journaliste de Libération va peut-être les réinventer.