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Dans l’enfer du PACES avec Vincent Lacoste et William Lebghil

Publié le 18 septembre 2018 par Efflorescenceculturelle
Dans l’enfer du PACES avec Vincent Lacoste et William Lebghil

Mardi 11 septembre, il est 20 h à l'amphi Daure de l'université de Caen. C'est soirée avant-première. Après ses films Hippocrate et Médecin de campagne, Thomas Lilti, médecin généraliste, réalisateur et scénariste, repasse lui aussi sa rentrée. Mais cette fois sur grand écran avec son nouveau long métrage, Première année.

Le stress de la rentrée en première année de médecine, la rivalité entre étudiants mais aussi entre amis, l'angoisse, la peur de l'échec sont d'autant de thèmes chers à ce médecin généraliste de 42 ans. Après tout, quoi de plus simple que de parler de choses que l'on connaît ? C'est ainsi que le réalisateur Thomas Lilti retrace sa première année de PACES dans le film Première année, à travers deux personnages attachants : Antoine (Vincent Lacoste), qui n'en est pas à son coup d'essai puisque qu'il tente le concours pour la troisième fois, au contraire de son futur camarade et ami Benjamin (William Lebghil), bachelier, à qui on promet un avenir radieux.

Une heure et demi pendant laquelle on ne s'ennuie pas, du premier cours, au concours blanc, en passant par les révisions jusqu'au jour J. Thomas Lilti nous plonge à notre tour dans la vie effrénée de deux étudiants en médecine où l'entraide, la persévérance mais aussi la bienveillance qui entourent ces deux personnages sont la clé de réussite de Première année. Et puis, avouez que vous aussi, vous avez déjà rêvé d'avoir Vincent Lacoste à vos côtés en amphi...

Du premier coup (ou pas)

C'est ce qui enthousiasme d'ailleurs, les spectateurs de l'amphi Daure, ce soir-là d'avant-première... Qu'ils soient étudiants, retraités, professeurs à l'université, en PACES tous ont eu l'envie de découvrir et de pénétrer ce monde si fermé de la médecine pendant une heure et demi. P our certains, il s'agit de comprendre ce qu'ont enduré leurs amis pendant une année. Pour d'autres, ceux qui ont échoué en PACES, de prendre du recul et de se dire que finalement pouvoir profiter des jeudis soir étudiants, ce n'est pas si mal non plus !

Pour Salomé, étudiante, ce film ne montre pas la médecine en tant que telle comme Thomas Lilti l'a déjà fait dans ses deux derniers longs métrages, mais il met en exergue la violence de l'épreuve de cette première année. Cette dernière finira par conclure qu'elle admire encore plus ses amis qui ont obtenu leur concours du premier coup !

Antonin Bodiguel

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