Sans revenir sur la nécessité de réorganiser le mille feuille administratif français, on noter que l’aménagement du territoire est un enjeu fort surtout lorsqu’il conviendra de le lier à l’aménagement durable et un respect de l’emprise du foncier urbain sur l’espace naturel.
C’est le déséquilibre et parfois les contradictions entre les partenaires qui font aujourd’hui le lit d’impasses en matière d’aménagement. Ainsi, comment s’étonner des inondations en cas de fortes pluies lorsque l’on empêche, par une bétonisation croissante l’eau d’entrer dans le sol. D’autres exemples sautent aux yeux et la liste pourrait être longue. Hauteur des immeubles, orientations, etc.
L’une des premières étapes dans une refonte de l’aménagement du territoire passe justement par une révolution culturelle et une simplification de l’appareil administratif. Ce fait acquis, on pourra clairement faire respirer les espaces et les villes.
En Suisse, on en est même à multiplier les bosquets et les parcs à la fois pour aérer et reverdir les villes mais aussi laisser à nouveau la nature s’y développer en harmonie avec l’homme.
Des exemples, il y en a partout en Europe. C’est maintenant qu’il faut s’en inspirer. Alors oui, il nous reste peut-être à copier sur nos voisins et à adapter notre style aux réalités qui sont les nôtres. Un territoire aménagé, c’est aussi un territoire où il fait bon vivre.