Lorsqu'on lit l'histoire de M.Macron, on entend parler les hautes sphères du monde d'il y a vingt ans. (Et le gouvernement Sarkozy.)
Il est recalé deux fois à Normale Sup, mais il ne se laisse pas abattre, part à Sciences Po, réussit l'ENA, et grâce à son enthousiasme plus qu'à son intellect ?, termine 5ème, et entre à l'inspection des finances. De là il pénètre dans le nombre infime des puissants qui font la France, puis chez Rothschild, fréquente la jet set internationale, et c'est la Commission Attali, et le gouvernement. Conclusion ? J'ai travaillé dur, et j'ai réussi grâce à mon mérite. Et ce monde que j'ai trouvé est fort agréable. Pourquoi mangez-vous du pain (rassis) et pas de la brioche ? C'est ce qu'écrivait l'oligarque de tous les pays, lorsqu'on lui parlait inégalité. Donc, ceux qui sont dans la mélasse ne sont pas méritants. Ou, comme M.Macron nous aime bien : les Français sont des attardés, qui n'ont pas compris les beautés des conseils d'administration.
Mais la globalisation, c'est fini, au moins pour quelques décennies. Le monde est aux mains des Xi, Poutine, Erdogan, Trump, Al Sissi et autres hommes forts de moindre renom. La clique à laquelle M.Macron rêvait d'appartenir n'existe plus ? M.Macron : comme tout bon Français, vous avez une guerre de retard ?