Elle avançait à l'intérieur de moi. Elle serrait ma gorge, nouait mon ventre. Ma salive se faisait rare, mon souffle plus sec. Les battements de mon cœur semblaient dépendre de ses regards. Comment un être si fragile avait-il pu prendre une telle emprise sur moi ?
Comme une ombre blanche elle possédait mon âme. Elle me traversait. Elle me possédait comme un esprit. Et moi, je m'abandonnais à son emprise avec l'ivresse d'un condamné.
Était-ce donc ça l'amour ?
Olivier Ramonteu
Partager cet article
Repost 0Vous aimerez aussi :
Emois
« Article précédent