Le James Bond: Casino Royale (Ciné)

Publié le 15 septembre 2018 par Bigreblog

Bonjour la blogo!

L’heure est grave, les enfants. Car ceci sera la dernière review bondienne que je ferai sur le blog, en tout cas originale. Car les trois films qui ont suivi le choix d’aujourd’hui ont tous eu droit à leur review propre, que je rebloguerai simplement sous la catégorie James.

Mais bref de blabla. Car voici qu’arrive mon deuxième préféré sur le podium, un film que je regarderais en boucle juste pour son casting…et surtout pour ses thèmes.

Je spoile, bien sûr.

James Bond vient d’obtenir son permis de tuer et son accréditation « double-zéro ». M le charge donc d’enquêter sur un certain Le Chiffre, qui semble faire du trafic d’armes sous couverture de son métier de banquier…

On va faire les choses à plats: lorsque Pierce Brosnan a annoncé qu’il ne reviendrait pas après Die another day, chez moi, ça a été le tollé. Un boycott voulu du prochain Bond juste parce que. Surtout lorsqu’on a appris que le prochain Zames serait blond. Non, pas possible.

Ça a été pareil avec Doctor Who et X-Men, des préjugés débiles juste parce que des acteurs qu’on apprécie s’en allaient. Et pour le coup, un ratage total de l’occasion d’aller voir des films géniaux sur grand écran.

Car non, nous ne sommes pas allés voir Casino Royale au cinéma. A cause de Daniel Craig. Sauf qu’après coup, on a entendu partout qu’il était génial, l’un des meilleurs de la saga si pas le meilleur, et en apprenant que Martin Campbell était aux commandes de celui-ci après Goldeneye (mon préféré), j’ai craqué.

Je crois pouvoir dire que la planète entière a craqué, en fait. Du réalisateur, nous obtenons une esthétique rare, une séquence pré-générique en noir et blanc qui donne déjà le ton: un Bond plus sombre, plus jeune. Des scénaristes, on obtient une guerre insidieuse, presqu’uniquement basée sur un jeu de poker pourtant très statique, ponctué de moments d’action qui n’enlèvent rien au caractère plus intellectuel de la rivalité entre Le Chiffre et Bond. Des acteurs, on obtient un mélange détonnant et des personnages mieux construits que tout ce qui a précédé.

Daniel Craig est un Bond détonnant, à tous points de vue. Il est plus athlétique, déjà, que ses prédécesseurs, mais il ne perd en rien la classe, le flegme, et l’humour noir de notre agent secret préféré. Il est juste plus…humain? peut-être, que ceux qui l’ont précédé.

Mads Mikkelsen est mon aimé, et mon amour pour lui n’a fait que s’amplifier après ce film. Le Chiffre est un méchant charismatique, mais finalement, en mousse, quelque chose que je n’aurais jamais vu venir. Et cette scène de torture est géniale.

Eva Green est une Bond-Girl parfaite. Déjà, parce qu’elle est d’une beauté irréelle; ensuite, parce qu’elle dégage quelque chose d’empoisonné, comme si sa beauté cachait un intellect bien plus élevé que le tien. Ce qui est le cas avec Vesper, de toute façon.

Je relèverai aussi la toujours parfaite Dame Judi Dench en M; le pauvre Tobias Menzies relégué au rôle de Moneypenny-homme; et Giancarlo Gianinni, trop rare, beaucoup trop rare.

Bref, si je devais résumer, Casino Royale est l’un des meilleurs Bond de la saga, parce qu’il renoue avec ses origines, qu’il ne tombe plus dans les clichés, et que l’action est finalement secondaire. Un mélange parfaitement orchestré par son réalisateur.

Note: 9,5/10 (scénario: 9/10 jeu: 10/10BO: 9/10 (méconnu et pourtant si génial, ce générique)Bond-spirit: 10/10)