Jesse Helms, sénateur de Caroline du nord depuis 1973, est responsable d’avoir aidé le mouvement conservateur à devenir l’une des principales forces politiques aux États-Unis.À la suite du récent décès de ce pilier de l’idéologie conservatrice américaine, il me semblait intéressant d’en faire un court article. Jesse Helms était ouvertement contre le mouvement des droits civiques, contre l’avortement, contre les droits des homosexuels, contre le protocole de Kyoto et surtout contre le communisme. Bref, un conservateur entêté et convaincu. Il a découvert son attachement pour cette idéologie dans les années 40 et selon plusieurs conservateurs républicains, il aurait été un grand président, à l’image de Ronald Reagan. Helms a été qualifié de raciste plusieurs fois au cours de sa carrière, entre autres lorsqu’il s’est farouchement opposé à la loi prévoyant une journée fériée en l’honneur de M. Luther King. Dans les années 90, alors président de la commission du sénat au niveau des relations internationales, il devient l’un des principaux adversaires du président Bill Clinton. Il forcera le gouvernement à adopter une politique étrangère conservatrice dont entre autres des sanctions économiques contre cuba, et la réduction des contributions financières à l’ONU. Sa vision conservatrice et réactionnaire de la politique étrangère reflète celle de George W. Bush. Il a finalement fait un cadeau à l’humanité en quittant la politique en 2003. Quelques années plus tard, on apprend que cet imbécile d’extrême droite souffre de démence.
Aux États-Unis, son décès soulève la question de l’avenir de sa vision du conservatisme. On peut constater que cette idéologie est en déroute et que le décès de ce con-servateur réactionnaire pourrait symboliser l’idée que la vision conservatrice est dépassée et que l’avenir pourrait être sur une autre branche. Heureusement, le conservatisme aux États-Unis perd des ses adeptes, malgré le fait que les alternatives demeurent quand même peut nombreuses.