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Crédits: Artiste: In Closing. Titre: Days past. Source: https://www.facebook.com/inclosing/Les jours de silence de Phillip Lewis
Nombre de pages : 432 pages
Editeur : Belfond
Date de sortie : 23 Août 2018
Collection : Roman
Langue : Français
ISBN-10: 271447425X
ISBN-13: 9782714474254
Prix Editeur : 22€
Disponible sur Liseuse : Oui- 14,99€ // De quoi ça parle ?Sur un contrefort élevé des Appalaches se tient une étrange demeure, curiosité de verre et d'acier, que chacun, dans le petit village d'Old Buckram, prétend maudite. C'est ici que vivent les Aster.
Il y a le père, Henry Senior, intellectuel autodidacte, homme de lettres révolté dans une contrée hostile aux bibliophiles. La mère, Eleonore, femme insoumise et lumineuse, qui partage ses journées entre la contemplation de la nature environnante et l'élevage de pur-sang. La cadette, Threnody, adorable fillette affublée d'un prénom imprononçable tiré d'un poème de son père. Et, au milieu, se tient Henry Junior, petit garçon sensible et attentif, qui passe le plus clair de son temps caché dans la bibliothèque, à regarder, fasciné, la figure paternelle noircir, jour et nuit, les feuillets qui composeront le roman de sa vie.Des années plus tard, Henry Junior n'a qu'une idée : quitter Old Buckram. Fuir pour devenir un homme ; fuir les montagnes et ce silence intranquille qui le ronge ; et, surtout, fuir pour tenter de comprendre ce qui a poussé son père, un matin, à abandonner les siens, en emportant avec lui son mystérieux manuscrit...
Aujourd'hui, je me suis écarté le plus possible de mes genres préférés pour aller naviguer vers l'une des nouveautés de la rentrée littéraire. Un livre taggué du mot apprentissage.
Personnellement, c'est le résumé qui m'a intrigué dès le départ. Un père qui abandonne du jour au lendemain sa famille, un homme qui rêvait d'être écrivain et qui depuis des années planchait pratiquement jour et nuit sur son texte en plus de son travail minable de juriste dans l'ancienne ville où il s'était juré de ne jamais revenir.
Donc, dans un premier temps nous suivons la vie de cet homme jusqu'au jour où il abandonne femme et enfants une nuit sans rien dire. Le récit est narré par son fils Henry junior et au fil des pages on en apprend un peu plus sur leur quotidien dans cette minuscule ville qu'est Old Buckram. Je ne sais pas si c'est moi ou de l'époque où se déroule l'histoire, mais tout au long de ma lecture, j'ai ressenti comme un malaise, une oppression sous-jacente. Je vous l'avoue, j'ai trouvé cette histoire un peu bizarre par moments.
Concernant les personnages, je regrette le peu de présence de la mère et de la sœur d'Henry même si au final je n'ai éprouvé aucun attachement pour l'un d'entre eux. J'ai même trouvé que ce personnage était une personne égoïste, limite sans cœur avec sa famille. De plus, il a le même penchant que son père et pas mal de ses amis pour l'alcool et cette addiction n'apporte rien au récit et à l'intrigue.
L'intrigue en elle-même, à savoir la disparition de son père, ne se dénoue qu'à la toute fin du récit et cela m'a fait encore plus détesté Henry. Quand on sait le nombre d'années entre les deux événements, j'en ai encore plus voulu à ce personnage d'avoir agi ainsi et dans un sens d'avoir mentit à ses proches.
Pour conclure, ce n'est pas parce que je n'ai pas apprécié les personnages que je n'ai pas aimé le livre. Bien que je sois passé à côté du thème principal, c'est l'ambiance générale du livre qui m'a plus. La description des mentalités d'une population de petits villages perdus qui tournent en rond et qui a du mal à évoluer sans apport extérieur. Au final, c'est le mystère, l'étrangeté de la région où se situe une partie du récit qui as su me conquérir, me donner envie de continuer ma lecture jusqu'au dénouement final.