Il y a quelques années, j'ai eu la chance de le connaître. Sa courtoisie exquise était en rapport avec son style vocal et musical. Il avait passé les années de la dictature miliaire en France, il avait vécu à Paris. Il parlait admirablement notre langue et il aimait la parler. Je n'avais plus de nouvelles de lui depuis plusieurs années, depuis qu'une douleur articulaire avait envahi ses mains et je n'ai jamais su s'il avait pu s'en défaire.
Horacio Molina en exil, sur les bords de la Seine
en bas du Quartier Latin
Ce matin, l'actualité politique et institutionnelle occupe beaucoup les pages des journaux. Seuls Página/12 et Clarín lui rendent l'hommage qui lui est dû, Clarín ajoutant sur son site une sélection de morceaux enregistrés à écouter en ligne.
Horacio Molina s'en va avec la discrétion qui aura marqué sa vie et sa carrière...
Pour aller plus loin : lire l'article de Página/12 lire l'article de Clarín