Si Guy Boley n’a pas son pareil pour retranscrire l’atmosphère des Trente Glorieuses, son roman propose également la chronique d’une famille marquée par un drame effroyable, ainsi que la construction d’un enfant sensible et taciturne face aux épreuves de la vie…
Mais, le « Fils du Feu » c’est surtout une plume extraordinaire, une capacité à construire des phrases débordantes de poésie, d’ironie, de nostalgie, d’émotion et d’érudition. Une virtuosité que je prends tant de plaisir à retrouver en lisant les œuvres d’auteurs tels que Jean Luc Seigle ou Jeanne Benameur, et qui vous saute aux yeux dès les premières pages de ce livre. Une beauté d’écriture qui laisse pantois, puis invite à relire chaque phrase afin d’en profiter plus d’une fois… tout en se demandant pourquoi cet auteur, né en 1952, ne nous a pas fait profiter de sa plume époustouflante beaucoup plus tôt ?
Laissez-vous séduire…
Publicités