Je regarde avec une certaine méfiance Blanquer depuis le début de son ministère. J'ai bien noté qu'il fait beaucoup d'annonces.
La dernière en date est juste ridicule : la question de l'enseignement de l'arabe en France n'est pas un problème d'offre mais de demande. L'arabe littéraire est une langue exigeante. Ce sont les délinquants qui se dirigent le plus spontanément vers la radicalisation et on se doute bien qu'ils n'ont pas le sens de l'effort intellectuel. Jamais ils ne choisiront dans les écoles d'apprendre l'arabe littéraire.
Bref, une annonce qui vaut du flan et qui ne trouvera aucun champ d'application sérieux.
En revanche, pendant ce temps, et derrière les annonces lénifiantes, Blanquer s'apprête à faire disparaître tranquillement les langues anciennes, le fondement de notre culture européenne commune, des lycées.
a) comme spécialité, latin et grec ne seront plus enseignés que dans deux à trois lycées par académie sauf à Paris, et, au baccalauréat, ces options cesseront de rapporter des points de bonus.
Blanquer ? Champion de l'enfumage...