Footage de Gaule !

Publié le 09 septembre 2018 par Le Journal De Personne
C'est son garde du corps qui va nous révéler que notre président a déjà perdu son âme et qu'il ne lui restait plus que son corps à sauver pour persévérer dans son être ou régner en maître.

Tout le monde le savait mais sans vraiment le savoir que l'heureux élu ne devait sa gloire qu'à des malheureux électeurs qui ont voulu croire qu'on pouvait faire de la politique autrement ou faire sans politique.

Et c'est ce qui nous a valu quelques révélations tragi-comiques lors d'un été meurtri plutôt que meurtrier... ou l'on a vu fleurir et en même temps flétrir le meilleur et le pire.

Dans le sillage de Macron, on a vu gagner l'équipe de France qui méritait de perdre mais la chance l'a emporté sur Pas-de-chance dans ce concours de circonstances. Seuls les plus bêtes sont parvenus à faire la fête... peut être pour ne pas briser le miroir aux alouettes de ceux qui ne se soucient que de la victoire même si elle n'a ni queue, ni tête... Tout a été fait à la sauvette : alouette, méchante alouette... que de la poudre de Perlinpinpette !

Une réussite sans suite puisqu'elle va être éclipsée par la faillite de Macron et signer la fin de son mythe.

Qu'est-ce qu'on apprend avec l'affaire Benalla ? Que l'histoire de notre premier magistrat est cousue de fil blanc. C'est un amateur, d'une insoutenable légèreté... qui pour sauver son corps, n'hésite pas un instant à sacrifier l'âme de sa nation, sa constitution, ses institutions et ses plus dignes enfants. Et lorsqu'il crie : "venez me chercher". Il feint d'ignorer qu'on n'a surtout pas envie de le retrouver.

Cet homme épris de lui-même est tout simplement méprisant. Il méprise tous ceux qui lui ont permis de remporter la mise. Parce que tout cynique qu'il est, il sait que ce n'est pas mérité. Il hait le peuple qu'il a roulé, comme nous ont roulé certains de nos joueurs de foot, qui ne peuvent s'empêcher de rire quand on les appelle : champions du monde ! Quels champions ? Et de quel monde ?

Comme quoi le succès n'est pas un argument... on peut aller jusqu'à bâtir un empire sur du faux-semblant.

Je n'irai pas jusqu'à dire que le faux est plus solide que le vrai pour ne pas être sordide... Mais je dirais juste en mauvais français : que le meilleur c'est désormais le plus mauvais.