Prétendre qu'enseigner leur langue d'origine aux enfants d'emigrés est une chance, en leur permettant de garder le lien avec le pays de leurs parents, a quelque chose dune forfaiture, cest une manière de leur proposer une intégration minorée, de leur signifier quelque part qu'ils ont vocation à y retourner, cest les laisser davantage sous l'influence de gouvernements étrangers, et cest peut-être plus le fruit dune condescendance que d'une générosité.