Si l’on m’avait dit que j’apprécierais autant cet album après la seule découverte il y a quelques mois de « Charlev »… En effet, dès les toutes premières minutes, avec le morceau d’ouverture « Faraday monument », je reste scotché !
Car Shelley’s On Zenn-La est à la fois autant empli d’originalité (« Cello renoise », « Prairie »), qu’il ne laisse entrevoir des ramifications évidentes, que ce soit Aphex Twin d’un côté (« Norrin radd dreaming », « Perfect apple »), ou Shy Layers – dont le superbe Midnight Markers est sorti il y a peu – ou Plaid de l’autre (« A church » semble reproduire les deux univers !).
Certes, « Charlev » était un bon single. De même, la sortie de ses propres versions des Canticles Of The Sky de John Luther Adams pour le Record Store Day m’avait laissé entrevoir tout le talent d’Oliver Coates. Ensuite, sa participation au projet Raw Silk Uncut Wood de Laurel Halo aura continuer de me laisser extrêmement patient mais en hâte également.
Alors qu’un nouvel EP de l’homme de Cornouailles (i.e. Aphex Twin) était annoncé il y a un petit mois, c’est bien cet album-ci qui retient toute mon attention et risque de me faire vibrer les prochaines semaines. Toujours côté actualité, je vois que le duo Mount Kimbie inclut un titre d’Oliver Coates dans leur prochaine compilation de la série DJ Kicks.
Si avec tout ça vous n’avez pas au moins la curiosité d’écouter l’album au moins une fois, ne dites pas qu’on ne vous avait pas prévenu…
(in heepro.wordpress.com, le 07/09/2018)
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