Après un léger rebond, le président de la République retrouve en juillet son niveau le plus bas selon l'Ifop depuis mai 2007, déjà atteint en mars, avec 41% (-1) qui approuvent "plutôt" ou "tout à fait" son action. 59% (+2) expriment leur désapprobation, d'après ce sondage réalisé après la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Selon l'Ifop, le chef de l'Etat pâtit d'une cote d'approbation minoritaire dans toutes les tranches d'âge, hormis chez les 65 ans et plus (54%, -2). Il est également minoritaire dans toutes les catégories socio-professionnelles, avec une baisse marquée de 10 points chez les artisans et commerçants, parmi lesquels il recueille 41% d'approbation.
La cote de François Fillon reste stable - après trois mois consécutifs de repli - avec 57% de Français qui disent approuver son action. Les mécontents sont 42%, un point de plus qu'en juin.
Concernant l'action de Nicolas Sarkozy, la baisse de sa cote dans l'opinion s'accompagne d'une légère détérioration de son image: 65% (-4) considèrent qu'il défend bien les intérêts de la France à l'étranger, 56% (-2) qu'il renouvelle la fonction présidentielle, 56% (+1) qu'il est capable de réformer le pays, et 36% (-1) qu'il mène une bonne politique sociale.
La crédibilité de l'opposition de gauche ne progresse pas avec 35% (=) des personnes interrogées qui pensent qu'elle ferait mieux que l'actuelle majorité si elle était au pouvoir, 64% (+1) des sondés exprimant un avis inverse.
Sondage réalisé par téléphone les 3 et 4 juillet auprès d'un échantillon national de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).