- Meryem Alaoui. La vérité sort de la bouche du cheval (Gallimard)
- Inès Bayard. Le malheur du bas (Albin Michel)
- Guy Boley. Dieu boxait en amateur (Grasset)
- Pauline Delabroy-Allard. Ca raconte Sarah (Minuit)
- Adeline Dieudonné. La vraie vie (L’Iconoclaste)
- David Diop. Frère d’âme (Seuil)
- Clara Dupont-Monod. La révolte (Stock)
- Eric Fottorino. Dix-sept ans (Gallimard)
- Paul Greveillac. Maîtres et esclaves (Gallimard)
- Nicolas Mathieu. Leurs enfants après eux (Actes Sud)
- Gilles Martin-Chauffier. L’ère des suspects (Grasset)
- Tobie Nathan. L’évangile selon Youri (Stock)
- Daniel Picouly. Quatre-vingt-dix secondes (Albin Michel)
- Thomas B. Reverdy. L’hiver du mécontentement (Flammarion)
- François Vallejo. Hôtel Waldheim (Viviane Hamy)
Voilà, ça y est, la compétition est vraiment lancée, mais on ne sait pas qui est là pour faire nombre, qui a des chances de se retrouver parmi les quatre finalistes, toujours est-il que l'académie Goncourt a annoncé, à Nancy, sa première sélection. Que voici:
On y remarque la présence de premiers romans écrits par des femmes - ceux dont je vous parle depuis un moment, pour la plupart (voire tous? je n'ai pas vérifié). Alaoui, Bayard, Delabroy-Allard et Dieudonné, cela fait du beau monde, et néanmoins on a gardé de la place pour onze autres écrivains qui n'en sont pas à leur coup d'essai. Voici donc le champ des opérations (de bataille?): quatre primo-romancières, onze romanciers (dont une au féminin, quand même) qui n'en sont pas à leur coup d'essai.
Le paysage est intéressant, c'est le moins qu'on puisse en dire. Mais il est vraiment trop tôt pour en tirer des conclusions définitives, quand bien même on aurait envie de le faire - un piège, le désir de prendre ses choix pour les réalités des autres!
Nancy n'a rien éclairé du tout, malgré les dorures de la place Stanislas. Tant mieux...