Critiques Séries : Mayans M.C.. Saison 1. Pilot.

Publié le 03 septembre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Mayans M.C. // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Sons of Anarchy a été pendant sept saisons sur FX une série emblématique avec un univers fascinant et surtout un casting brillant. Désormais, Kurt Sutter nous présente le spin off de sa brillante série de motard : Mayans M.C.. On sent tout de suite dans ce premier épisode que l’on suit l’univers de Sons of Anarchy mais il n’y a pas encore le même charme. Ce n’est pas toujours facile de créer des séries dérivées d’un univers propre, tout en donnant sa propre vision des choses. Disons que l’une des forces de Mayans M.C. est de garder l’esprit de la série mère, mais il manque à cette série pour le moment tous les personnages touchants qu’il y avait dans Sons of Anarchy et c’est justement que la série nous laisse entrevoir des faiblesses. Cela ne veut pas dire que Mayans M.C. n’a pas de potentiel, bien au contraire, mais il va falloir que cela prenne un peu plus de plomb et que Kurt Sutter laisse le moteur de sa moto vrombir si il veut que cela décolle un jour et que l’on soit aussi passionnée par cette série que j’ai pu l’être personnellement avec Sons of Anarchy. Ce qui manque ici c’est peut-être quelque chose dans le casting comme Charlie Hunnam (qui incarnait le héros) ou bien Katey Sagal, multi-récompensée pour son rôle de mère dans la série mère.

Le parcours initiatique d'Ezekiel Reyes, dit "EZ", un jeune bandido tout juste sorti de prison et jeune recrue au sein du Mayans Motorcycle Club. Rongé par son désir de vengeance contre les cartels, EZ s'engouffre rapidement dans un monde de violence, et ce malgré la volonté de son père Felipe.

Nous sommes ici plongés dans un club de motards complètement différent de celui que l’on a connu dans Sons of Anarchy et situé sur la frontière entre la Californie et le Mexique. Cela permet de développer un univers différent avec des enjeux différents. Notre anti-héros ici c’est EZ ou Ezekiel Reyes incarné par un JD Pardo qui a encore du chemin à faire pour devenir le nouveau Charlie Hunnam. Cela ne veut pas pour autant dire que Mayans M.C. ne vaut pas le coup d’oeil. Cela fait plaisir de retrouver la plume de Kurt Sutter sur quelque chose que ce dernier maîtrise par sa création particulièrement mauvaise qu’était The Bastard Executioner. Avec de nouveaux lieux (dont un souterrain car nous sommes à la frontière) et beaucoup de nouveaux personnages, Mayans M.C. reste familière. La mise en scène reste identique et l’on sent dans les dialogues et l’univers que l’on est dans un Sons of Anarchy-like. Cependant, ce que j’attends ici aussi c’est que Mayans M.C. s’affranchisse de son influence de départ pour devenir un peu différente et explore aussi d’autres terrains que la précédente série n’avait pas pu explorer. Malgré tous les défauts que je peux trouver à cette série, elle reste finalement suffisamment sympathique pour nous permettre de passer de bons moments et a surtout du potentiel qu’il sera intéressant de voir à la longue.

Note : 6/10. En bref, Sons of Anarchy saison 8 épisode 1.